Burkina Faso: Le capitaine Ibrahim Traoré au corps diplomatique - "Le travail a déjà commencé sur le terrain et nous voulons aller vite"

Le chef de l'Etat a présenté à l'ensemble des participants la situation actuelle du Burkina et les raisons du changement à la tête de l'Etat. "Du 24 janvier à aujourd'hui, le climat sécuritaire s'est assez détérioré de même que le climat sociopolitique", a indiqué le capitaine Ibrahim Traoré, dès l'entame de la rencontre.

Selon lui, le sens du combat mené est de donner plus de quiétude à nos populations. Les évènements du 30 septembre 2022 s'inscrivent dans la dynamique de travailler à rétablir la sécurité dans les zones sous emprise, d'accélérer la lutte contre le terrorisme et de permettre aux populations d'avoir une vie paisible. " C'est juste pour sauver notre patrie, nos terres, notre population ", a-t-il rassuré. Le président du MPSR soutient agir dans ce sens et précise que sur le terrain le travail a déjà commencé, et " nous attendons le soutien de tous (... ). Nous demandons votre soutien ", a ajouté le Capitaine Ibrahim Traoré.

Le corps diplomatique et les Organisations internationales et interafricaines présentes dans notre pays ont, par leurs représentants à cette rencontre, assuré leur disponibilité à accompagner le Burkina Faso pour relever les défis actuels.

L'ensemble des intervenants ont donc réaffirmé leur soutien aux nouvelles autorités, la préoccupation majeure de tous étant le retour de la sécurité, de la paix dans le pays ainsi que la cohésion sociale et intercommunautaire.

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Prenant la parole au nom du corps diplomatique et en tant que Doyen des ambassadeurs, l'ambassadeur d'Italie au Burkina Faso, Andrea Romussi, a invité les nouvelles autorités à respecter les engagements internationaux surtout en ce qui concerne la protection des emprises diplomatiques dont certaines ont été la cible des manifestations les 1er et 2 octobre 2022.

La Coordonnatrice résidente du système des Nations-unies au Burkina Faso, Barbara Manzi, souhaite la continuité des efforts de dialogue et de réconciliation nationale. Mme Manzi a aussi exhorté les nouvelles autorités à assurer une démarche participative et inclusive surtout en ce qui concerne les femmes et les jeunes.

L'ambassadeur chef de délégation de l'Union européenne (UE), Wolfram Vetter, a salué cette rencontre avec le corps diplomatique et a estimé que l'UE entend renforcer son soutien. Il a rappelé la place de la cohésion sociale et l'importance de travailler à faciliter l'assistance humanitaire dans ce contexte particulier.

Le Représentant résident de la Cedeao au Burkina Faso, Tièna Coulibaly lui, a réitéré le soutien de son organisation au peuple burkinabè et à la Transition au regard des engagements pris lors de la rencontre avec les nouvelles autorités.

Au nom de la Banque mondiale, la représentante résidente, Maïmouna Mbow Fam, a relevé l'importance de l'existence d'un cadre légal, comme base des interventions de son institution. Elle a alors souhaité un calendrier raisonnable pour la mise en place de ce cadre.

Le chef de l'Etat a remercié le corps diplomatique et les organisations internationales et interafricaines pour les soutiens affichés. Il les a rassurés de la prise en compte de leurs préoccupations. "Nous voulons aussi aller vite", a conclu le capitaine Ibrahim Traoré.

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