Le syndicat des enseignants-chercheurs et des chercheurs-enseignants de l'enseignement supérieur (Seces) remet sur le tapis ses revendications. Il menace de boycotter de nouveau l'enseignement au niveau des universités.
" Nous n'allons pas publier les résultats des examens de l'année universitaire 2021-2022 et n'allons pas commencer la rentrée universitaire 2022-2023, si l'État ne paie pas avant la date prévue, lors de la dernière Conférence des présidents des Universités, les heures complémentaires, les vacations, les indemnités de recherche pour les retraités chercheurs et les rappels sur les trois décrets. ", annonce le bureau national du Seces, dans une déclaration signée par son président, le Dr Faliarivony Randria-mialinoro, hier.
Par rapport à ces revendications, une source auprès du ministère affirme que des efforts sont entrepris pour régler la situation. Ce syndicat blâme également les postes budgétaires attribués au ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
" C'est une insulte envers les enseignants-chercheurs et les chercheurs-enseignants, s'agissant de la déclaration des dirigeants de faire de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique une priorité. Ce ministère n'a bénéficié que de deux cents postes budgétaires", peut-on lire dans ce communiqué. Le ministère de l'Enseigne-ment supérieur et de la recherche scientifique aurait besoin d'en moyenne mille cinq cents à deux mille postes pour combler les besoins d'enseignants des universités. " Deux cents, c'est très peu par rapport aux besoins. De nombreux enseignants sont décédés, dernièrement.
En parallèle, l'effectif des nouveaux bacheliers continue à augmenter. Il faut un rajeunissement du corps ", indique une source auprès de ce ministère. Le Seces réclame la transparence et le respect des textes, dans le recrutement des enseignants.