Istanbul — L'Angola et la Turquie rééditent ce dimanche, à partir de 20h00 heure locale, au stade de Galatasaray, la finale de la Coupe du monde 2018, dans l'espoir que l'histoire se répétera, notamment la victoire de l'équipe nationale qui donnera tout pour revalider le titre de champion.
En effet, quatre ans plus tard, la rencontre dramatique de la finale de San Juan de los Lagos (Mexique) reste mémorable, lorsque les prétendants ont eu besoin de 60 minutes (50 réglementaires et 10 prolongations) plus des tirs au but pour décider du 15e trophée mondial.
Dans cette 16e épreuve, le but de l'Angola est défendu par Sebastião Cacumba, avec seulement trois buts encaissés, ce qui le place parmi les meilleurs de la compétition à son poste.
Le match sera difficile pour l'Angola, sans aucun doute, et la principale raison transcende la compétence sportive et se glisse dans d'éventuels comportements moins "fair play".
Par exemple, l'entraînement de reconnaissance n'était pas autorisé sur le terrain du match final au moins 24 heures avant, comme le stipule le règlement, en plus de l'empêchement de son exécution dans tout terrain rattaché au complexe de la fédération locale de football, où les phases initiales ont eu lieu.
L'équipe nationale devra encore être forte psychologiquement pour résister à l'avalanche de supporters attendue au stade mythique de Galatasaray, d'une capacité de 52 280 spectateurs, et le sport adapté se vit avec une grande intensité dans ce pays eurasien.
En dehors de ces considérations, dans le jeu joué sur le terrain, les valences sont équilibrées.
Invaincu jusqu'à présent, l'Angola fonde son jeu sur la vitesse, la résistance physique, la tactique et la qualité technique individuelle des athlètes.
À cet égard, les attaquants Heno Guilherme et João Chiquete se distinguent, ainsi que le milieu de terrain Jesus Morais.
Les trois évoluent dans des équipes de super-ligue turque.
L'Angola utilise encore le collectif. Tout au long du championnat, l'équipe technique dirigée par Augusto Tcheto a toujours alterné les six joueurs de terrain sans que les changements ne produisent de rupture dans le rythme et la qualité du jeu.
En revanche, l'adversaire, lui aussi invaincu dans l'épreuve, est tout aussi fort techniquement que tactiquement, disposant de joueurs qui tout au long du championnat ont eu un comportement sportif très évolué.
Il s'agit d'Omer Gulário, Kemar, Rami, Serkan et Shermum, champions des ligues turque et européenne d'Etimesgut, où évolue l'Angolais Heno Guilherme.
L'équipe nationale comptera, comme tout au long de la compétition, avec le soutien d'Angolais résidant en Turquie, principalement dans la ville d'Istanbul, mobilisés par le consulat, notamment des étudiants et des hommes d'affaires.
