Afrique du Nord: ONU - Le consensus international grandissant autour de la marocanité du Sahara confirme la déchéance définitive des thèses séparatistes (Expert grec)

Nations Unies (New York) — Le consensus international grandissant autour de la marocanité du Sahara vient confirmer la déchéance définitive des thèses séparatistes, a affirmé, à New York, le professeur universitaire grec Nikaky Lygeros, spécialiste en géostratégie.

"Ce soutien sans équivoque et le référentiel retenu par les résolutions du Conseil de Sécurité pour parvenir à une solution définitive au différend régional sur le Sahara viennent confirmer la déchéance définitive des thèses séparatistes, auxquelles seuls le +polisario+ et son pays hôte continuent de croire", a souligné l'expert devant la 4è Commission de l'Assemblée générale de l'ONU.

Il a relevé que face à cet élan inexorable, le "polisario" et son pays-hôte, l'Algérie, se sont enfermés dans la stratégie de la fuite en avant permanente, notant que dans le monde, seul le pays-hôte des camps de Tindouf a exprimé son opposition à l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc.

Pour l'intervenant, la marocanité du Sahara "est un fait indiscutable. Elle est largement acceptée par la Communauté internationale, comme en témoigne l'ouverture d'une trentaine de Consulats généraux à Laâyoune et à Dakhla, ainsi que l'appui explicite de plus de 90 pays à l'initiative d'autonomie sous la souveraineté du Maroc, comme seule et unique solution de ce différend régional".

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"Mon pays, à l'instar de nombreux autres Etats européens, appuie également cette initiative. Je me réjouis par ailleurs de l'appui de nombreux de pays à l'initiative d'autonomie exprimés lors de la Conférence ministérielle de la Coalition contre Daesh, tenue à Marrakech en mai dernier", a-t-il dit.

Le spécialiste en géostratégie a également fait remarquer que l'ensemble de ces développements trouvent leur fondement à la fois dans les droits historiques du Maroc sur le Sahara, mais aussi dans la dynamique irréversible que connaît la région sur le terrain, notamment la mise en œuvre du nouveau modèle de développement pour les provinces du Sud, doté d'un budget de 8 milliards d'euros.

En parallèle, a-t-il ajouté, la majorité des États membres de l'ONU ne reconnaissent pas la pseudo "rasd", et appuient le processus politique, sous l'égide exclusive de l'ONU, comme seule voie pour parvenir à une solution politique définitive au différend régional sur le Sahara marocain.

Il a à cet égard souligné que la pseudo "rasd" ne représente qu'une "émanation des intérêts géopolitiques et l'agenda hégémonique du pays-hôte des camps de Tindouf", signalant que cette entité fantoche "n'a ni territoire, ni population, ni gouvernement", alors que la population sahraouie vit dans sa grande majorité au Sahara marocain, où elle participe activement au développement de la région et à la vie démocratique par l'intermédiaire de ses élus locaux.

"Ces élus, dont certains sont parmi nous, participent également aux travaux du Comité des 24 sur invitation officielle de la présidence du Comité", a-t-il tenu à rappeler, relevant que le "polisario", à contrario, n'a aucune qualité ni légitimité.

"Il est installé et maintenu par l'Etat-hôte des camps de Tindouf, et se livre aux pires abus des droits de l'Homme pour étouffer la contestation dans les camps, au vu et au su du monde", a-t-il fait observer, ajoutant que cette situation "est dramatique, et exige une action urgente de l'ONU et de ses agences spécialisées pour amener l'Etat-hôte à respecter ses obligations en vertu du droit international humanitaire".

Et de conclure que l'obstination du pays-hôte à refuser de s'engager de bonne foi dans le processus politique retarde le règlement définitif du différend régional sur le Sahara marocain, prend en otage les populations des camps de Tindouf, et hypothèque l'avenir des peuples de la région.

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