Madagascar: Salon RSE-IDD - La préservation de l'environnement mise en avant par QMM Rio Tinto

La surveillance continue de la qualité de l'eau représente une priorité, selon QMM, lors de sa participation au Salon RSE-IDD 2022. Ses représentants ont présenté des mesures, des actions et des protocoles relatifs à la protection de l'environnement et à la préservation de la biodiversité.

Mine durable ! Tel est le thème développé par QMM, durant sa participation au Salon de la Responsabilité sociétale de l'entreprise (RSE) et des Initiatives pour le développement durable (IDD), qui s'est tenu au Novotel Alarobia, la semaine dernière. Au début du mois de mars de cette année, les autorités locales de Fort-Dauphin ont évoqué un danger sur l'environnement et soupçonnait le projet d'exploitation d'ilménite de QMM d'être la cause de la mort inexpliquée des poissons sur cette partie de l'extrême sud de Madagascar.

Pour la compagnie minière, ses activités ne sont pas à l'origine de cette situation. " Nous procédons à la surveillance continue de la qualité de l'eau, avecla mise en place d'un panel technique sur l'eau composé d'experts techniques de QMM Rio Tinto et d'un consultant indépendant ", ont soutenu les représentants de la compagnie, durant le salon. Selon les informations, la société renforce davantage la transparence des résultats sur les tests de qualité de l'eau. Elle met également en place une usine-pilote de traitement des eaux, ainsi que la surveillance continue, selon les protocoles du point de rejet au système lagunaire

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Biodiversité. L'eau n'est pas la seule préoccupation de QMM, dans ses actions en faveur de l'environnement, si on se réfère aux présentations faites au Salon RSE-IDD. En effet, la surveillance de la biodiversité est menée par cette compagnie avec l'implication d'un groupe d'experts en faune aquatique, venant d'Afrique du Sud. Cette équipe assure une surveillance continue selon les protocoles faunes et flores.

Selon les explications, les actions pour la conservation de la biodiversité sont également entreprises à travers la transplantation des plantes menacées ou en voie de disparition, ainsi que la relocalisation de la faune endémique ou menacée, dans une zone protégée. Le projet œuvre également pour la mise en place d'un écran végétal permettant de protéger la zone de sources lumineuses et d'atténuer les impacts des bruits et des poussières.

Selon les présentations, le projet a déjà réussi une restauration écologique de 782 ha sur 1 500 sanctuarisés d'aires protégées dédiées à la réhabilitation des marécages et des terres proches du site d'exploitation, et abritant des espèces autochtones. La mise en place d'une nouvelle aire protégée près de QMM a également été évoquée. Ce projet va contribuer au stockage de carbone et à appuyer la gestion des aires protégées, en collaboration avec Bird Life et Asity Madagascar REDD+ (Réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation forestière).

Bref, QMM entreprend un Programme encourageant le stockage de carbone par le maintien et le développement d'aires protégées comme la forêt de 4000 ha de Tsitongambarika qui figure parmi les rares aires protégées à zéro pression. Le projet entreprend également le développement et la protection de la forêt de Tsitongambarika pour compenser les impacts des opérations minières, préserver la biodiversité de Madagascar et lutter contre le changement climatique.

Socioéconomique. Outre les actions en faveur de l'environnement et de la biodiversité, QMM a également mis en exergue les impacts socioéconomiques de ses interventions à Fort Dauphin. Rien que pour les infrastructures communes réalisées dans un cadre de partenariat public-privé (PPP), la compagnie a investi près de 400 millions USD, notamment pour les routes, l'électricité, l'eau et la santé publique. De l'amélioration du capital humain à la création d'activités productives, les secteurs d'intervention de QMM dans la RSE et l'IDD sont multiples.

Les représentants de la compagnie ont cité d'importants emplois créés à travers le développement de pépinières villageoises, d'ateliers de fabrication de palettes recyclant le bois issu de la réhabilitation, de plantation de litchis et de baies roses, d'unité de production d'engrais biologiques, de l'écotourisme et d'activités associées à la pisciculture et à l'aquaculture. Bref, le Salon RSE-IDD était une occasion pour la compagnie minière de mettre en lumière les impacts positifs de ses activités, principalement pour les communautés locales.

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