Guinée: Ousmane Gaoual réagi à l'annulation de l'émission " Mirador "de ce lundi

10 Octobre 2022

La radio Fim FM a émis ce lundi, 10 octobre 2022, mais pas " Mirador ", son émission de grande écoute. Dans son communiqué rendu public à propos, la direction de ce groupe de presse, parle de " pressions politiques " qui seraient venues du Gouvernement de la transition, avec pour effet immédiat, d'interdire ce numéro d'aujourd'hui, où devait intervenir le président de l'UFDG, Cellou Dalein Diallo.

Cependant à en croire le porte porte parole Ousmane Gaoual Diallo, il revient uniquement à la Justice et la HAC de pouvoir interdire ou suspendre une quelconque émission.

" C'est avec beaucoup de regret que nous avons lu sur les réseaux sociaux que l'émission Mirador de FIM FM de ce lundi 10 octobre 2022 n'aura pas lieu en raison de " pressions politiques que le président du Conseil du Groupe Fréquence Médias aurait subies. Nonobstant ce que la Direction Générale du Groupe Fréquence Médias appelle " pressions politiques ", dont l'objectif est évidemment de jeter le discrédit sur les autorités de la Transition, c'est le lieu de souligner qu'en République de Guinée, seules la Justice et la HAC ont le pouvoir d'interdire, de suspendre ou d'interdire une émission ou un journaliste de micros.

Dans le cas d'espèce le ministre Gaoual, aucune de ces institutions (HAC - justice) n'a agi dans ce sens. Il appartenait alors à FIM FM poursuit-il, de réaliser son émission et attendre qu'elle soit interrompue par une quelconque autorité. Mais dit plus loin, au lieu de faire preuve de professionnalisme en se libérant du joug du Président de son Conseil d'administration, par un exercice plein et entier de sa responsabilité de service publique, la Direction Générale de FIM FM a préféré l'aventure d'une victimisation sans fondement et d'une suspicion insidieuse qu'elle fait alimenter contre nos institutions.

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"Le journalisme étant une question de faits, il appartient désormais aux journalistes de FIM FM d'apporter la preuve de ce qu'ils appellent " pressions politiques ". Il y va de leur crédibilité et du respect élémentaire de la déontologie du métier. ce qui nous concerne, nous rappelons que le processus de refondation qui est en cours dans notre pays est contraire à toute restriction d'une quelconque liberté d'expression".

Selon lui, les autorités de la Transition soulignent avec force leur attachement aux principes démocratiques et de l'État de droit, au premier rang desquels figure la liberté de la presse. Le Président de la Transition dira par la suite, à chaque rencontre avec les hommes et les femmes de médias, a systématiquement, exhorté les journalistes à exercer leur métier en toute indépendance, notamment dans le sens de la critique de l'action publique et d'investigations approfondies pour dénoncer les dérives qui gangrènent notre pays.

"Le Président de la Transition, le Premier Ministre et l'ensemble du gouvernement montrent ainsi leur attachement aux valeurs qui fondent notre République, à travers la liberté, l'indépendance et de la justice", a-t-il conclu.

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