Congo-Brazzaville: Enseignement général - Une rentrée scolaire à deux visages dans la sous-préfecture d'Ignié

La rentrée scolaire, lancée officiellement le 3 octobre sur toute l'étendue du territoire national, peine à être effective dans certaines écoles de l'intérieur du pays. Situé à une quarantaine de kilomètres de Brazzaville, le district d'Ignié n'en fait pas exception.

Si à Ignié commune, à Nkouo pacifique et Massa les élèves ont renoué avec le chemin de l'école depuis le 3 octobre bien que timidement à certains endroits, ce n'est pas le cas dans les écoles primaires d'Imbimi, de Mingali Bambou, de Mbamba et de Nkouo, nouveaux villages agricoles.

En effet, jusqu'au 9 octobre, les portes de certaines de ces écoles étaient encore fermées soit par manque d'enseignants, soit aussi par manque d'élèves. L'absence des apprenants se justifierait, d'après des témoignages, par manque de moyens pour préparer la rentrée scolaire dès le premier jour.

" Les cours ont commencé timidement le 3 octobre, les enfants vont souvent cueillir les champignons pour préparer la rentrée. Ce qui est sûr, la rentrée scolaire au niveau de la zone est un peu difficile avec les difficultés qu'éprouvent les parents pour la préparation de la rentrée de leurs enfants ", a expliqué un responsable d'école.

L'une des caractéristiques des élèves dans la plupart de ces établissements scolaires est le manque de la tenue scolaire à cause, apprend-on, de la " pauvreté du village ". Mais les enseignants, notamment les directeurs, espèrent que la rentrée scolaire sera effective cette semaine.

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L'école primaire de Massa mérite mieux

Créée le 6 février 1951, l'école primaire de Massa se trouve actuellement dans un état de délabrement avancé. Située à près d'une soixantaine de kilomètres de Brazzaville, cette école qui se trouve à quelques secondes de la route nationale n°2 ne semble pas attirer l'attention des autorités. L'unique bâtiment qui existe depuis la période coloniale comporte deux salles de classe dont une pour les CM 1 et CM 2 et l'autre pour les CEI et CE 2. La centaine d'apprenants est répartie en deux vagues.

Selon des témoignages des parents, ce vieux bâtiment qui s'apparente aux écoles ORA (Observer, réfléchir, agir), construites dans certains départements du pays pour l'éducation des autochtones, n'a jamais été réhabilité depuis sa construction en 1951.

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