Congo-Brazzaville: Cure de jouvence

Le Port autonome de Brazzaville et ports secondaires - PABPS - se trouve dans une situation préoccupante. La vétusté des installations et des infrastructures, la baisse drastique du trafic fluvial, l'insuffisance des unités navigantes, l'ensablement et l'amenuisement des recettes portuaires sont autant de défis auxquels il est confronté.

Maillon essentiel de la chaîne nationale des transports, le PABPS aurait besoin, pour se relever, d'une véritable cure de jouvence, notamment à travers des appuis techniques et budgétaires conséquents de la part des pouvoirs publics mais aussi des partenaires.

La création d'un ministère chargé de l'Economie fluviale et des Voies navigables traduit l'attention du gouvernement accordée à ce secteur dont la relance des activités aura inévitablement un impact positif sur l'économie nationale très impactée par les effets de la crise sanitaire et financière ainsi que la guerre en Ukraine.

Pour gagner un tel challenge, le nouveau département ministériel devra s'atteler à la mobilisation des financements et à la conclusion de nouveaux partenariats. Et ce, afin de réhabiliter non seulement le port de Brazzaville mais aussi les ports secondaires de Mossaka, Pokola, Ouesso, Impfondo et bien d'autres à travers le pays.

Par ailleurs, il faudra aussi régler le problème du balisage et de l'ensablement qui rendent difficile la navigation sur certains affluents du fleuve Congo. Le rôle de pays de transit dévolu au Congo requiert la bonne utilisation des moyens de transport multimodal. A cet effet, le PABPS peut jouer sa partition avec efficacité .

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