Une exposition organisée il y a quelques jours par l'Institut français du Congo(IFC) s'étend jusqu'au 23 octobre au musée Cercle africain, à Pointe-Noire. Elle lève le voile sur des clichés inédits de la population ponténégrine unie et rassemblée à l'occasion des défilés du 1er mai et de la fête nationale du 15 août, entre 1969 et 1971.
Jamais exposés auparavant, les clichés proposés sont offerts à la découverte du public par l'océanographe et ingénieur français, André Fontana. Les créations de cette foisonnante période se veulent plus proches des émotions, une leçon d'histoire et de mémoire qui renseigne sur Pointe-Noire des années 1970, replongeant ainsi les visiteurs dans l'ambiance de l'époque.
Pour la première fois, ces clichés sont divulgués au grand public dans une balade poétique et mémorable qui revient sur le territoire qui a vu naître ces images à l'ivresse citadine envoûtante.
À travers une belle sélection d'œuvres de ce corpus inédit, place à la découverte des paysages d'autrefois, des communautés en ébullition, etc. En effet, ces photographies ouvrent une fenêtre sur des moments de vie particulière, des cultures dont les usages sont restés proches des traditions, d'autres manières d'être au monde.
Pour tout dire, l'exposition " Pointe-Noire des années 70 " réunit des photographies prises au début des années 1970 à Pointe-Noire lors des défilés du 1er mai et de la fête nationale du 15 août. Ces clichés révèlent l'engagement politique de toutes les couches de la population, des plus jeunes aux plus âgés, et leur participation active à ces manifestations nationales.
Il s'agit là d'une rétrospective et une belle occasion de donner aux plus jeunes la possibilité de découvrir la participation active des différentes catégories de la population à ces manifestations nationales, à une époque pas si lointaine, et aux plus anciens de faire resurgir bien des souvenirs.
Notons que ces œuvres originales sont aussi pénétrantes que saisissantes, elles invitent à se rapprocher au plus près de l'image, impossible d'y échapper. Le rendez-vous est donc pris au musée Cercle africain pour vivre des moments d'émotion, de réflexion et surtout de mémoire.
