" Notre société a toujours fonctionné comme ça. Si bien qu'on a l'impression qu'il y a une justice pour les riches et une justice pour les pauvres. Un peu partout, à travers le monde, les injustices se sont exacerbées au point que ça posait énormément de problèmes.

Or, ce qui est important, c'est qu'on parle d'équité. Équité dans le traînement, équité aussi dans la prise en charge des démunis qui rencontrent des difficultés. Normalement, l'État doit être plus regardant pour une couche sociale défavorisée en ayant un traitement plus rapide, diligenté et en prenant en charge les problèmes que ces gens rencontrent.

Or, souvent, l'Etat donne souvent l'impression qu'il ne s'occupe pas des problèmes de gens défavorisés. Le plus souvent, c'est à la dernière minute ou bien, il faut que les gens crient à tue-tête pour que l'État prenne les devants et que les ministères commencent à défiler. Or, il aurait été intéressant que les ministères aussi puissent, quand il y a catastrophe, actionner tous les leviers de l'État pour une meilleure couverture et une meilleure prise en charge médicale des victimes.

Sinon, comme je l'ai dit un peu plus haut, ça donne l'impression que l'État travaille pour les riches au détriment des pauvres. Or, en réalité, très souvent, l'Etat a tout aussi intérêt à travailler pour les pauvres pour éviter de donner une impression d'une société à deux vitesses. Malheureusement, ce phénomène qu'on observe un peu partout dans le monde, n'a pas commencé avec ce régime-là.

Cette situation est souvent à l'origine de révoltes des populations qui pensent qu'elles ont été négligées au détriment des plus riches à qui on prête beaucoup d'attentions. Je pense que ce qui est important pour l'Etat, c'est de changer cette perception des choses s'il veut aujourd'hui que le commun vouloir de vie commune continue un peu partout ".