Washington DC — L'Angola profitera de sa présence aux Assemblées annuelles de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI), qui se déroulent depuis le lundi 10, dans la capitale américaine, pour attirer des fonds pour le Plan national de production céréalière (Planagrão).

Le Planagrão est une initiative budgétisée à 2,2 milliards de kwanzas (4 milliards USD), pour la période 2022/2027.

Selon le ministre de l'Économie et de la Planification, Mário Caetano João, l'intention est de profiter de l'occasion pour lever des fonds afin de remplir l'une des promesses de l'Exécutif visant à placer l'Angola sur la liste des plus grands producteurs de céréales du continent.

Mário Caetano João a affirmé que les ressources à collecter seront également acheminées vers les infrastructures, les lotissements, la délimitation et l'accès à la terre.

"En tenant compte du fait que les ressources de la BM sont concessionnelles, avec des conditions bien meilleures que les conditions commerciales, des taux d'intérêt bas et une durée plus longue, cela facilitera la trésorerie pour le financement du développement", a-t-il ajouté.

Parallèlement aux discussions statutaires et en cours avec la Banque mondiale et le FMI, la délégation angolaise a un agenda rempli d'événements parallèles (réunions bilatérales avec diverses entités) et de participation à des forums d'investissement.

La délégation angolaise organisera également des forums d'investissement, dans le but de profiter des investisseurs présents à l'événement, aux côtés des institutions de l'État et de " Bretton Woods " pour les persuader de croire et d'investir dans le pays.

Ce plan prévoit la promotion de la production et de l'approvisionnement de quatre céréales prioritaires, notamment le maïs, le riz, le blé et le soja, en vue de réduire la dépendance aux importations et d'assurer l'autosuffisance et la sécurité alimentaire.

Le plan se concentre sur la région orientale du pays, où de vastes terres, des ressources en eau et des conditions de sol et climatiques nécessaires à la culture de ces produits ont été identifiées.

Avec le Planagrão, la production devrait passer de 2,7 tonnes par hectare à 3,4 tonnes/hectare, sur un total de deux millions d'hectares, où six millions de tonnes/an des quatre céréales devraient être récoltées.

Dans le cadre du Planagrão, deux millions de paysans seront dotés de ressources matérielles et financières pour augmenter leur production et leur rentabilité.

Les données montrent que le pays produit actuellement une moyenne annuelle de trois millions 500 tonnes de maïs, nécessitant un volume de production annuel de plus de 10 millions de tonnes de cette céréale pour répondre à la demande intérieure.