Sénégal: La FASTEF sollicite un décret d'application de la loi 2008 pour mieux fonctionner

Saly Portudal (Mbour) — Le doyen de la faculté des sciences et technologies de l'éducation et de la formation (FASTEF), Moustapha Sokhna, a relevé, mercredi, à Saly, la nécessité d'avoir un décret d'application de la loi 2008 portant création de cette structure, "pour un bon fonctionnement".

"La Fastef a besoin d'un décret d'application pour pourvoir mieux fonctionner. C'est la loi 2008 du 20 août, toute la communauté a pu travailler sur le décret d'application", a-t-il dit au cours d'un atelier de réflexion sur la formation initiale et continue des enseignants.

Le directeur de la formation et de la communication du ministère de l'Education nationale, des syndicats d'enseignants et des professeurs de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) participent à cette rencontre de cinq jours.

La loi portant création de la Faculté des sciences et technologies de l'éducation et de la formation (FASTEF) a été votée le 25 juillet 2008 par l'assemblée nationale, pour mettre un terme au vacatariat.

Selon M. Sokhna, la signature de ce décret par le président de la République va permettre à la FASTEF d'être "opérationnelle" dans l'organisation de ses différentes activités de recherche et de formation et d'enseignement.

Cette loi est organisée autour de quatre piliers à savoir la formation initiale et la formation continue des enseignants, celle des corps de contrôle, les activités de recherche et la conception du matériel didactique, a-t-il rappelé.

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Moustapha Sokhna a soutenu que la FASTEF a la responsabilité de veiller sur la qualité de l'enseignement, en vue d'avoir des cadres qui puissent prendre en charge les destinés du pays.

Selon lui, la faculté des sciences et technologies de l'éducation et de la formation a pris l'option d'être proactive afin d'anticiper sur les problèmes qui se présentent.

Parmi ces problèmes, il y a évidemment la formation continue des vacataires recrutés sans formation, signale-t-il, expliquant que l'Etat demande à la FASTEF d'organiser leur formation or ces enseignants dépendent du ministère de l'Education nationale.

C'est pour cette raison qu'il est demandé "au ministère de nous faciliter le travail à travers des moyens que les différentes structures pourraient utiliser pour les laboratoires, les dispositifs de formation et pour cette organisation", a plaidé M. Sokhna.

Aussi suggère-t-il de trouver des stratégies notamment à travers le numérique, pour une meilleure prise en charge de la volonté de l'état de relever le niveau scientifique des élèves.

"Ce que la FASTEF propose et c'est sur quoi nous travaillons avec le ministère de l'enseignement supérieur et le rectorat de l'université de Dakar, c'est de permettre à un certain nombre d'étudiants de suivre des cours en présentiel et à d'autres de suivre des cours à distance", a ajouté le Doyen Moustapha Sokhna.

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