Kolda — Le commissaire de police du commissariat central de Kolda, Malick Dieng, a assuré que ses agents sont prêts à accompagner le processus d'identification des conducteurs de "motos jakarta" afin d'assainir ce secteur.

"Nous sommes prêts à accompagner les conducteurs de motos-jakarta à poursuivre le processus de leur identification pour qu'on puisse savoir qui est conducteur de +moto-jakarta+ et qui fait le transport vélo-taxi, et qui ne le fait pas, afin d'assainir ce secteur", a-t-il déclaré.

Le commissaire Malick Dieng, chef du service régional de sécurité publique, s'entretenait, mercredi, avec des journalistes à l'issue d'une rencontre élargie avec les membres de l'Association des conducteurs de motos-jakarta de Kolda.

"Cela va nous permettre nous, forces de défense et de sécurité, de renforcer leur sécurité d'abord, mais aussi de renforcer celle des usagers", a-t-il expliqué.

Dans cette perspective, il a insisté sur "la nécessité d'aller vers l'identification pour assainir ce secteur qui, selon lui, est passé de douze arrêts pour les motos à une centaine entre 2013 et 2022".

Pour y parvenir, il envisage de "mettre à contribution les présidents d'arrêts de +motos jakarta+ en leur demandant de recenser les conducteurs au niveau de chaque arrêt. A la fin du recensement il y aura une liste commune des conducteurs des différents arrêts".

"C'est sur la base de cette liste-là que nous allons nous rapprocher de la municipalité et des services de transport pour procéder à l'identification", a-t-il fait savoir.

Le président de l'Association des conducteurs de motos jakarta de Kolda, Mamadou Baïlo Barry, a, de son côté, déclaré que "l'identification est un véritable problème à Kolda parce qu'il y a beaucoup de Jakartamen qui sont dans le secteur, mais qui ne sont pas identifiés ; ce qui est dangereux pour nous, mais également pour les usagers".

Il a salué "la démarche du commissaire Malick Dieng qui, selon lui, va permettre de montrer aux conducteurs de moto jakarta que la police n'est pas notre ennemie, mais plutôt un partenaire qui est là pour nous protéger".

"C'est une initiative qui est venue à son heure parce que nous sollicitons depuis longtemps cet accompagnement des autorités car il faut que les gens sachent que nous ne sommes pas des délinquants, mais plutôt des jeunes qui cherchent à gagner leurs vies", a-t-il soutenu.