Les télécommunications et leurs produits dérivés ont connu un essor fulgurant dans la Grande île. Toutes les ambitions sont désormais permises pour le futur à court terme.
Une prévision réaliste et réalisable. Mada-gascar espère arriver à une couverture internet de 90 % de son territoire en 2028. Une déclaration faite, mais passée presque inaperçue, par Tahina Razafindramalo, ministre du Développement numérique, de la transformation digitale des postes et des télécommunications, lors de sa prise de paroles durant la Conférence de plénipotentiaires de l'Union Internationale des télécommunications à Bucarest, capitale de la Roumanie, où se tient la Conférence plénipotentiaire de l'Union internationale des télécommunications, UIT, depuis le 26 septembre jusqu'à vendredi.
Tahina Razafindramalo est convaincu que cette extension de la couverture est d'une primauté évidente, afin de répondre aux besoins du pays en matière de transformation digitale. Il a sous-tendu cette démarche par " le désenclavement, pour combler le fossé de fracture numérique entre les différentes localités et pour améliorer la performance de l'écosystème digital, la modernisation de l'administration pour un renforcement de l'e-gouvernance et l'accès à l'information, et enfin la réduction de la corruption à travers notamment la dématérialisation des procédures administratives avec les agents du service public ". Des initiatives qui se concrétisent au quotidien. Pour ne citer que les services offerts par la Direction générale des impôts qui sont disponibles en ligne. Ou le paiement des bourses des étudiants via l'e-poketra. Qui consistent à faciliter les tâches des usagers.
Hotspots
Dans le creuset de cette visée, Madagascar serait aussi en mesure de réduire la fracture et la facture numériques. Par la promotion de la " la libre-concurrence et pour répondre à l'évolution rapide des secteurs des télécommunications et du numérique " ou en vulgarisant l'utilisation de l'internet dans les zones rurales, grâce aux bus connectés intelligents et à l'installation de hotspots. L'État est " en discussion permanente avec les opérateurs de télécommunications et les équipementiers " pour atteindre cet objectif, précise-t-il.
Sur ce point, de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux ont dénoncé un relent de monopole de fait. Avec des prix d'accès internet prohibitifs, pour ne pas dire sélectifs.