Le club compté parmi ceux qui ont marqué l'histoire du pays a tenu, le 12 octobre à la mairie de Poto-Poto, dans le troisième arrondissement de Brazzaville, son assemblée générale extraordinaire au cours de laquelle la volonté de redorer son blason a été exprimée.

Treizième du dernier exercice, Patronage, qui n'était pas à sa place, a dû passer par les barrages face à la Jeunesse sportive de Poto-Poto pour se maintenir en Ligue 1. Afin de ne plus se faire piéger après avoir fait le plus dur, ses dirigeants ont décidé d'élever le niveau des exigences.

Lors de l'assemblée générale extraordinaire, Maurice Nguesso, le président général, a déclaré qu'il est disposé à redorer le blason terni de Patronage-Sainte-Anne. " Beaucoup de choses ont été dites mais aujourd'hui, avec tous mes frères et sœurs, nous nous engageons à faire de Patronage une équipe référentielle au plan africain et j'ouvre mes portes à toutes propositions pour le devenir de l'équipe ", a indiqué Maurice Nguesso. Il a confié les rênes de la section football à Joseph Roland Malonga avec pour mission de retrouver la place qu'occupait Patronage sur l'échiquier national. Les premiers éléments de réponse le 25 octobre, lors du démarrage du championnat national direct Ligue 1.

Patronage-Sainte-Anne, faut-il le rappeler, a été champion du Congo en 1968 et en 1986. Mais, depuis la relance du championnat formule directe, la saison 2012-2013, Patronage qui avait été repêché dans la compétition de relance, grâce à son histoire, peine toujours à retrouver ses marques .

En 2013, l'équipe se classe treizième sur dix- huit clubs. En 2016, elle se classe neuvième puis septième en 2017 et 2020, douzième en 2018, treizième en 2019 et 2022 puis sixième en 2021. Le plus souvent, les problèmes de primes ont été à l'origine des contre-performances des vainqueurs de la Coupe du Congo en 1988.

A la section basketball, Patronage a porté son choix sur Claver Lekaka.