Quatre (4) femmes ont été agressées au couteau dans la matinée du jeudi 13 octobre 2022 à Tounni, localité du ressort sous préfectoral de Tountouroun.
Salement amochées, on leur a administré des soins d'urgence dans le poste de santé local avant d'être conduite d'urgence à l'hôpital régionale de Labé pour un traitement plus complet.
C'est d'abord, une femme qui a été reçue avec de multiples blessures de la tête aux pieds et dont l'état a conduit à un recours au bloc opératoire, chose qui l'a d'ailleurs sauvé rassure Dr Abdourahmane Diallo puis trois autres femmes sont arrivées avec des blessures "non moins importantes "mais qui ont été prises en charge de suite poursuit le médecin qui précise que son service a dû demander la collaboration du service de maternité puisque l'une des victimes était en état de famille et l'avis des confrères était favorable.
Cet acte inédit jette une forte consternation sur les familles des victimes qui parfois veulent en découdre, c'est le cas de cet anonyme dont la sœur est la première reçue par le service des urgences : " Ma sœur est une fille sans problèmes qui allait à son école, quand cet homme est tombé sur elle et l'a malmenée.
À voir son état, si j'étais témoin des faits je crois que j'aurai eu une réaction radicale. Pour l'heure ma sœur poursuit ses soins mais je suis pessimiste sur son sort... "
Amadou Sadio Sow lui est au chevet de deux femmes de sa famille, sa tante paternelle et l'épouse d'un de ses frères :
" Il s'en est d'abord pris à ma belle qu'il a entrainé dans une futaie pour la rouer de coups de couteau puis il est revenu prendre ma tante à qui il assené un coup de couteau au front... "
Aux premiers cris d'alarme, la communauté s'est mobilisée et a organisé une sorte de chasse à l'home permettant de mettre le grappin sur un jeune homme carrément défoncé explique Mamadou Saliou Diallo président du district de Tounni.
Pour éviter que le jeune homme soit lynché par les proches de ses victimes, il a passé de longues heures dans les locaux de la sureté régionale de Labé.
Cet acte se passe 48 h après le meurtre d'un imam au quartier Daka 1, chose qui a rompu la quiétude dans la cité des heures durant mercredi dernier et le meurtre au couteau d'un conducteur de taxi, la semaine d'avant à Poreko, quartier périurbain.
Ironie du sort, c'est sous le magistère d'un gouverneur militaire et d'un préfet gendarme tous deux officiers supérieurs, que ce défi sécuritaire éclate dans cette juridiction du pays.
