Assilah — Le Prix Buland Al-Haïdari de la jeune poésie arabe, dans sa 7è édition, a été attribué ex-æquo à la poétesse égyptienne, Nihad Zaki, et au poète marocain, Omar Raji, dans le cadre du Moussem culturel international d'Assilah.
"Le jury, après examen de plusieurs candidatures de poètes arabes et suite à une longue discussion critique, a décidé, à la majorité des voix, de décerner le 7è du Prix Buland Al-Haïdari de la jeune poésie arabe ex-æquo aux poètes Nihad Zaki et Omar Raji, qui se sont démarqués par leur écriture poétique créative", a indiqué la Fondation du Forum d'Assilah dans un communiqué.
Présidé par l'académicien marocain, Charafdine Majdouline, le jury se composait des poètes et académiciens Ahmed Chhaoui (Égypte), Jamila El Majri (Tunisie), Mohamed Ould Idomo (Mauritanie), Sabah Dabi et Mokhlis Sghir (Maroc), ainsi que du Secrétaire général de la Fondation du Forum d'Assilah, Mohamed Benaïssa.
Née le 05 décembre 1987 au Caire, Nihad Zaki a allié l'écriture de poésie à la critique d'art, avant de se lancer récemment dans l'écriture de romans. Elle a publié en 2021 son premier recueil de poésie, intitulé "Loâbat Al Bat" (jeux de maison), tandis que son deuxième recueil, paru cette année, est intitulé "Kaanaha Al Kiyama" (Comme si c'était la résurrection).
Concernant Omar Raji, né le 17 mai 1991 à Tan-Tan, il appartient à la nouvelle génération de poètes. Son premier recueil poétique, intitulé "Law Intasara Al Hob" (Si l'amour triomphe), a été publié en 2022, tandis que son 2è recueil intitulé "Chomous Tastariho Ala Raml" (Des soleils qui se reposent sur le sable) est en cours d'impression.
Le jury a choisi de récompenser ces deux expériences poétiques, en signe de reconnaissance de la sensibilité poétique des jeunes gagnants.