Congo-Brazzaville: Transport maritime - Le Congo engagé à assurer la fluidité du trafic sur sa côte

Des experts congolais ont adopté, le 14 octobre à Brazzaville, une feuille de route destinée à améliorer la fluidité du trafic et la sécurité du transport maritime. La feuille de route sera présentée en novembre prochain à Kinshasa, lors de la première conférence maritime de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC).

L'adoption des avant-projets de stratégies maritimes et de politique maritime intégrée de la CEEAC représente la contribution de la République du Congo à l'essor de l'économie bleue, du transport et de la sécurité maritime au sein de l'espace communautaire, a assuré Albert Saboga, le directeur des infrastructures, domaines et développement de la société Ilogs (Integrated logistic services).

L'objectif des prochaines discussions est d'harmoniser les différentes législations maritimes de la sous-région, afin d'assurer une meilleure fluidité du trafic au sein de l'ensemble de l'espace aussi bien sur la mer que sur les eaux continentales transfrontalières. L'harmonisation des législations permettra, d'après Albert Saboga, d'attirer de nouveaux investisseurs au Congo et dans la sous-région.

" Les amendements apportés sont ici la participation du Congo à ce processus car, le document qui sera lu et adopté à Kinshasa portera aussi la marque des experts congolais en la matière. L'Ilogs est une structure liée au ministère des Transports et, à ce titre, nous avons fait des amendements sur le transport maritime. Il faut savoir que notre Ilogs assure la gestion du domaine public portuaire, des quais et reçoit des navires. Il y a donc plusieurs problématiques qui accompagnent ces opérations ", a souligné ce participant.

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Le groupe de travail mis en place par la partie congolaise est composé des experts du ministère des Transports et des structures sous tutelle du secteur maritime, à savoir la direction générale de la marine marchande ; le Port autonome de Pointe-Noire ; le Conseil congolais des chargeurs ; le Guichet unique des opérations transfrontalières ; la Société congolaise des transports maritimes ; ainsi que l'Ilogs.

Leurs échanges se sont focalisés sur la stratégie régionale sur l'économie bleue, la stratégie de sûreté et de sécurité maritimes de la CEEAC, la stratégie de gouvernance maritime de la sous-région et la politique maritime intégrée de la CEEAC.

" Les participants ont retenu que notre sous-région de la CEEAC, riche en ressources naturelles marines, aquatiques et fluvio-lacustres, ne peut être en marge de la vision africaine de développement de l'économie bleue et de sécurisation des espaces maritimes. Ainsi, j'exhorte les experts du département des Transports à se tenir prêts pour les échéances à venir qui certainement vont aboutir à la modernisation, à la transformation économique et sécuritaire de notre sous-région ", a lancé Albert Massoueme, le directeur de cabinet du ministre des Transports, de l'Aviation civile et de la Marine marchande.

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