Maroc: Investissement - Le Discours Royal, un appel pour rendre l'offre marocaine "plus attractive" (universitaire)

Casablanca — Le discours de SM le Roi Mohammed VI, prononcé au Parlement à l'occasion de l'ouverture de la 1ère session de la 2ème année législative de la 11ème législature, est un appel pour rendre l'offre marocaine en matière d'investissement "plus attractive", a indiqué le professeur universitaire à l'École Nationale de Commerce et de Gestion d'El Jadida, Yassine Hilmi.

Dans une déclaration à la MAP, l'économiste a souligné qu'en vue de bénéficier des retombées positives, la vision Royale cherche à rendre l'offre marocaine "plus attractive" à travers un accompagnement étatique, dans le cadre de la consolidation des règles de la concurrence loyale ainsi que des mesures de promotion et de simplification des procédures et formalités de l'investissement, tout en optant pour une digitalisation des administrations publiques.

Il a, à cet effet, relevé que cette vision va certainement permettre de rehausser les atouts du cadre d'investissement au niveau du Royaume, en plus d'éliminer toutes barrières administratives.

Par conséquent, l'administration publique doit répondre au mieux aux objectifs de la charte d'investissement afin d'éviter les obstacles rencontrés par les entreprises privées, a-t-il fait observer.

Et de soutenir que dans le même sillage, le Souverain a évoqué la responsabilité sociale du secteur bancaire et financier qui doit rester mobilisé afin d'accompagner, soutenir et apporter un appui financier à la nouvelle génération d'entrepreneurs.

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Évoquant la charte d'investissement, M. Hilmi a relevé que celle-ci devra être un moyen d'ancrage du Maroc dans des secteurs prometteurs, surtout dans une ère qui connaît des crises économiques.

A cet effet, a-t-il poursuivi, le Maroc est amené aujourd'hui à changer de paradigme et instaurer tous les outils fondamentaux pour assurer une relance économique et une croissance durable afin d'améliorer la vie sociale de la population marocaine.

Pour y parvenir, a-t-il dit, le Souverain insiste sur l'application de la charte d'investissement dont les priorités sont la stimulation, la promotion et le renforcement des investissements privés nationaux et internationaux vers les secteurs productifs à haute valeur ajoutée.

Le but étant, entre autres, de soutenir l'activité du secteur public, qui malgré les progrès réalisés durant ces dernières décennies, reste le seul principal investisseur au Maroc, ce qui représente une situation problématique dont souffre notre pays, a-t-il expliqué.

Après avoir rappelé qu'en vue de soutenir le secteur public, la charte d'investissement vise à augmenter la part des investissements privés dans le total des investissements du pays à deux tiers d'ici 2035 et atteindre 350 milliards de dirhams, l'économiste a affirmé que c'est dans cette optique que le Maroc œuvre, aujourd'hui, à créer des conditions favorables et un climat des affaires propice, permettant de susciter l'intérêt des investisseurs nationaux comme étrangers.

Il est également question, a-t-il dit, d'aider les entreprises locales à l'accélération de la création de la richesse et de l'emploi.

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