Au lendemain de l'investiture du Gouvernement Sama Lukonde, après tergiversations de mariage "contre nature" liant Kabila à Tshisekedi fils au sein de la coalition FCC-CACH qui, du reste, aura longtemps duré, les congolais lambda espéraient "Kisalu me banda".
Ils souhaitaient une politique dont la gestion allait être axée sur les résultats souhaités. Ils voulaient bien croire à ces "warriors", le solfège d'espoir. Ils se voyaient vivre en paix, une paix durable et en sécurité. Hélas ! A présent, les "warriors" ont-ils été à la hauteur des attentes ? Les indicateurs qui ont été présentés récemment lors du Conseil des ministres disent plutôt oui, mais, que pensent réellement le petit peuple, les premiers bénéficiaires ? La réponse est négative. La souffrance a atteint le paroxysme. Nombreux, surtout ceux qui détiennent encore l'impérium, prennent pour bouc émissaire la pandémie à Covid-19 et la guerre russo-ukrainienne.
A tort ou à raison, aucun argument ne pourra dissuader le peuple face à cette réalité macabre. Aucun ! La guerre contre la pauvreté n'aura produit aucun résultat escompté. Que dire de l'Etat de droit ? A défaut de vivre, la survie reste par ailleurs la seule et unique solution. 2023, tout aura un sens lorsque le peuple sera de nouveau appelé à choisir ses dirigeants.
A l'heure de partager ou d'assumer le présent bilan de ce premier mandat de "Fatshi", au sein de l'Union sacrée de la Nation, le camp Katumbi se dédouane d'ores et déjà, oubliant volontairement, que ses membres sont également à la tête de quelques ministériels et portefeuilles de l'Etat. Plusieurs camps au sein de l'Union Sacrée de la Nation s'entredéchirent sur qui assumera le présent bilan devant le peuple ? Ce dernier ne jugera qu'au résultat collectif, quand bien-même le père de la Nation sera le plus visé en tant que le Garant de bon fonctionnement des Institutions. Quid de Bemba, Katumbi et Kamerhe ? L'avenir le dira.
Au vu du temps qui reste, peut-on encore espérer au mieux ? Mystère. Après les projets 100 jours et Tshilejelu, celui de 145 territoires présage aucune sérénité, du moins, jusque-là. Le gouvernement Sama ne peut-il pas surprendre agréablement pour les 14 derniers mois qui restent ? Telle est la question. Avec les récentes nominations au sein des FARDC, FPI, OCC, SNEL, Regideso, FONER et que sais-je encore, les résultats suivront-ils ? Le bénéfice du doute oblige ! Entre le renouvellement de confiance et la sanction collective, le peuple aura le dernier mot, sans aucun doute !
