C'est par le canal de Rfi (Radio France international), les Africains ont appris l'interdiction d'entrée et de séjour de l'activiste camerounaise Nathalie Yamb. L'annonce devenu virale sur les réseaux sociaux n'a pas échappé au Social Democratic Front (SDF).
À travers un communiqué signé hier dimanche 16 octobre, Moïse Nguidjol Ngan, responsable de la communication et des médias, exprime l'" inquiétude " du parti de John Fru Ndi relativement à cette position des autorités françaises. Position d'ailleurs dénoncée et jugée " regrettable ". Le SDF ne comprend que la France en arrive à prendre une telle décision au moment où la tendance dans le monde est l'ouverture aux " libertés fondamentales notamment la liberté d'opinion et la libre circulation ".
Par cette sortie, le parti d'opposition camerounais dit être du côté de la jeunesse africaine, libre et décomplexée, qui aspire à l'émancipation ", écrit Moïse Nguidjol Ngan. Le SDF considère justement la dame de Sotchi, (comme elle se fait affectueusement appeler), comme " une amie de l'émancipation " des peuples africains.
À relever que Nathalie Yamb, très active sur les réseaux sociaux, est accusée par Paris d'encourager le recours à la violence à l'encontre des symboles de la présence française en Afrique.