Le Mouvement des indignés de la situation sécuritaire en République démocratique du Congo (MISS-RDC), réagissant suite aux nominations et promotions au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) intervenues le 17 octobre, déplore " un éternel recommencement ".

Le MISS-RDC fustige le fait que Bunagana reste entre les mains du mouvement terroriste M23 pendant près de quatre mois déjà. Les nominations et promotions intervenus constituent, pour lui, " une sorte de gratification de l'échec, en lieu et place de la purge, d'une bonne réforme et motivation dans le secteur ".

Pour les Indignés, en effet, la paix dans la partie Est du pays ne passe que par une action foudroyante de l'armée congolaise contre les agresseurs qui imposent l'insécurité et la mort à la population de ces coins du pays. Pour y arriver, il faut, selon eux, extirper des rangs de l'armée, de la police et des services de sécurité tous les infiltrés. " Stop aux tueries dans l'est de la RDC, non à la balkanisation, restauration de la paix totale, justice réparatrice pour les victimes, purge au sein de l'armée ", disent-ils.

Précisons que dans une série d'ordonnances lues le 17 octobre dans la soirée à la Radio-Télévision nationale, le président Félix Tshisekedi vient d'effectuer des nouvelles mises en place au sein des FARDC. Dans ce lot, il a aussi mis à la retraite quelques officiers supérieurs et généraux de l'armée, parmi lesquels figure l'ex-chef d'état-major général des FARDC, le général d'armée Célestin Mbala Musense.

Le chef de l'Etat a, en outre, nommé des commandants des unités et des corps militaires. Les commandants des zones de défense opérationnelles, leurs adjoints ainsi que les chefs d'état-major desdites zones ont été remplacés alors que plusieurs officiers ont été aussi promus.