Congo-Brazzaville: Rencontre citoyenne - Eveil juvénile plaide pour l'autonomisation financière des filles-mères

Le cercle de réflexion juvénile parrainé par le député de Ouenzé III, Romi Oyo, a commémoré, le 15 octobre à Brazzaville, la Journée internationale de la jeune fille afin d'interpeller les acteurs sociaux sur les maux qui minent cette couche sociale et suggérer leur reconversion aux métiers ou leur rescolarisation.

La journée célébrée sur le thème " La condition de la jeune fille-mère de nos jours : constat et perspectives " a été l'occasion pour les orateurs de formuler des suggestions aux acteurs sociaux afin de lutter contre les discriminations faites aux jeunes filles-mères.

L'attaché administratif et financier du député de Ouenzé III, Junior Mahoungou, a expliqué à l'auditoire la mise en place par le parlementaire de l'initiative " Agir pour les jeunes ", pour l'intérêt particulier d'œuvrer à l'égalité des chances de la jeunesse.

" C'est un mouvement intégrateur qui fait que chaque jeune devrait trouver un moyen pour parvenir à ses besoins, être auto-indépendant et contribuer à l'épanouissement de notre société. Le député a souhaité que les recommandations prises ici lui remontent pour qu'il joue sa partition à l'émancipation des jeunes ", a commenté Junior Mahoungou, délégué du député de Ouenzé III.

Il a été rappelé que le 19 décembre 2011, l'Assemblée générale des Nations unies déclarait, dans la résolution 66/170, le 11 octobre, Journée internationale de la fille, afin de reconnaître les droits des filles et les obstacles particuliers auxquels elles se heurtent de par le monde.

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Les conférenciers Louise Ondongo, Giscard Ikolombongo et Harmony Okomibi conviennent des prouesses de l'Etat dans le cadre de la protection de la jeune fille après l'adoption de la loi Mouebara et les articles 5, 6, 29 et 39 de la Constitution du Congo. Mais, ils ont plaidé pour la cause de la jeune fille afin que l'Etat continue d'investir davantage pour elle dans son éducation de qualité, son savoir-faire, sa formation, son accès à la technologie, à la santé,... Ces conférenciers ont également plaidé pour l'adoption des mécanismes sociaux, économiques et politiques luttant contre le mariage non consentant, pour l'investissement dans la création et l'entretien d'espaces sociaux publics.

Ils ont, par ailleurs, décrié les maux que sont victimes les filles-mères de 15 à 18 ans, entre autres, l'abandon scolaire, le harcèlement en ligne, différentes formes de violences en milieu scolaire et autres.

" Le monde repose sur les socles dont les valeurs, les vertus, le vivre-ensemble, le sens de la responsabilité et autres. Le cercle de réflexion Eveil juvénile réunit les jeunes, fait des plaidoyers et repense la société. On se sent bien lorsqu'autrui se sent bien. Que les acteurs sociaux repensent à l'autonomisation financière de la jeune fille mère. L'autonomisation passe par la formation. Pour celles qui ont abandonné les études, nous suggérons la rescolarisation et celles ayant un niveau faible, les métiers ", a indiqué Baurion Ngouloubi, coordonnateur de ce cercle de réflexion.

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