- L'Assemblée nationale (AN) va définir, jeudi (20), la constitution de ses commissions de travail spécialisées.
L'information a été diffusée ce mardi à la presse par le premier secrétaire du Bureau de l'AN, Manuel Lopes Dembo, à l'issue de la Conférence des leaders parlementaires, dirigée par la présidente de l'hémicycle, Carolina Cerqueira.
Le projet de résolution sur le sujet sera discuté et voté par les députés lors de la 1ère séance plénière ordinaire de la 1ère session législative de la Ve législature de l'Assemblée nationale.
Lors de la législature précédente, l'Assemblée nationale disposait de 10 commissions de travail spécialisées.
La première commission était chargée des affaires constitutionnelles et juridiques, la 2e de la sécurité nationale, la 3e des affaires étrangères, de la coopération internationale et des communautés angolaises à l'étranger, la 4e de l'administration des collectivités locales et la 5e de l'économie et des finances.
Les commissions restantes étaient chargé de l'éducation, de la culture, des affaires religieuses et de la communication sociale (6e), de la santé, de la famille, de la jeunesse et des sports, des anciens combattants et de l'action sociale (7e), de l'environnement, de la science et de la technologie, du travail et de la sécurité sociale (8e), des mandats, de l'éthique parlementaire et décorum (9e) et des droits de l'homme, pétitions, plaintes et suggestions des citoyens (10e).
La plénière procédera également au mouvement des députés, ainsi qu'à la discussion et au vote du projet de résolution portant constitution du Conseil d'administration de l'Assemblée nationale.
L'ordre du jour de la première Réunion plénière ordinaire de la 1ère Session Législative de la Ve Législature de l'Assemblée nationale comprend également la discussion et du vote des Projets de résolutions pour la composition du Bureau du groupe des femmes parlementaires, ainsi que la composition de la Commission permanente de l'AN.
Sur les 220 députés du Parlement angolais, 124 sont issus du MPLA et 90 de l'UNITA, tandis que le PRS, le FNLA et la PHA comptent chacun deux parlementaires, élus lors des élections du 24 août.
Le PRS, le FNLA et la PHA ne forment pas de groupes parlementaires, n'ayant pas obtenu un minimum de trois députés aux élections législatives. Ainsi, ses députés ne sont considérés que comme des représentants de ses forces politiques dans la "maison des lois".
