Angola: Le PR souligne des gains dans le domaine macroéconomique

Luanda — Les progrès réalisés dans le domaine macroéconomique ont été l'un des points saillants du Message sur l'État de la Nation, prononcé par le Président de la République, João Lourenço, qui a souligné, entre autres acquis, l'inversion des déséquilibres internes et externes dans le pays depuis 2017.

Faites connaissance des principaux chiffres avancés par le Chef de l'Etat dans ce domaine :

En 2021, le solde budgétaire global est redevenu positif à environ 3,8% du PIB et le solde primaire à 9% du PIB, supérieur aux 4,3% prévus dans le Budget Général de l'Etat (OGE) 2021.

Avec les réformes économiques menées, il a été possible d'inverser la trajectoire de l'augmentation de la dette publique, son stock par rapport au PIB passant de 133,8% en 2020 à 84% fin 2021.

En août de cette année, le ratio était de 66,2 % du PIB, ce qui place le pays très près du seuil de 60 % établi dans la loi sur la viabilité des finances publiques.

Au cours de la période de 2014 à 2017, les réserves internationales nettes ont chuté de 14,1 milliards de dollars américains, passant de 27,7 milliards de dollars américains en 2014 à 13,6 milliards de dollars américains en 2017.

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De 2018 à 2021, les réserves internationales nettes ont diminué de seulement 1,2 milliard de dollars américains.

Fin septembre 2022, les réserves internationales ont atteint un solde de 13,61 milliards de dollars américains.

Le marché des changes fonctionne désormais normalement sans aucune restriction administrative, et il y a eu une appréciation cumulée de la monnaie nationale par rapport au dollar américain de 40 % entre le 30 septembre 2021 et le 30 septembre 2022, après une longue période de dépréciation continue.

L'écart entre le taux de change sur le marché officiel et celui prévalant sur le marché informel des changes est passé de 150% fin 2017 à moins de 10%.

En ce qui concerne les comptes extérieurs, le compte courant de la balance des paiements de l'Angola, qui était déficitaire entre 2014 et 2017, a commencé à afficher des soldes positifs, de 2018 à nos jours, y compris l'année2020, qui a été fortement affectée par l'impact du COVID -19.

Selon les projections, 2022 devrait se terminer avec un solde courant positif d'environ 14 % du PIB.

Quant à l'économie réelle, celle dédiée à la production de biens et de services, l'Angola a connu une croissance positive du Produit Intérieur Brut de 0,7%. Cette croissance mondiale a été réalisée grâce à une forte croissance de 6,4% dans le secteur non pétrolier, en mettant l'accent sur l'agriculture et l'élevage, la pêche, l'industrie manufacturière, l'industrie extractive (diamants), le commerce, la construction, le transport et d'autres services.

En 2021, le secteur pétrolier a subi une contraction de 11,6 %.

Les données pour le premier semestre de cette année indiquent une croissance du produit intérieur brut de 3,2 %. On estime qu'en 2022, l'économie connaîtra une croissance de 2,7% et, là encore, avec une performance menée par le secteur non pétrolier, avec la contribution du Programme d'Appui à la Production, Diversification et Remplacement des Exportations (PRODESI) et d'autres programmes sectoriels, ainsi que le programme de privatisation (PROPRIV), débuté en 2019.

Dans le cadre du PROPRIV, 94 processus de privatisation ont été conclus, dont 71 actifs et 23 participations dans des entreprises, dont les contrats signés correspondent à une valeur globale de 961,14 milliards de kwanzas.

Sur ce montant, le Trésor national a déjà alloué 565,60 milliards de kwanzas, ce qui correspond à près de 59% de la valeur totale des contrats.

Les actifs ont été abandonnés ou paralysés jusqu'à la date de leur privatisation, et aujourd'hui 47,1% d'entre eux sont pleinement opérationnels.

Les autres sont en phase de démarrage, paient des impôts et contribuent à l'augmentation des emplois.

Le niveau général des prix dans l'économie, après avoir réussi à modifier la trajectoire de croissance du taux d'inflation, qui était passé de 42% en 2016 à 17,1% en 2019, en raison du COVID-19, a enregistré, en 2021, une augmentation à 30,4 %.

En 2022, on observe une trajectoire clairement décroissante des taux d'inflation, le taux d'inflation en glissement annuel s'établissant à 18,16 % en août.

Selon les prévisions, le taux d'inflation cumulé sera inférieur à 18 % à la fin de cette année.

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