Congo-Kinshasa: En marge de la journée internationale de la jeune fille - Chantal Kanama et la PLAMF outillent les femmes sur des stratégies nécessaires pour leur autonomisation à travers l'entrepreneuriat

En marge de la journée internationale de la jeune fille qui se commémore le 11 octobre de chaque année, la plateforme mondiale des femmes entreprenantes en République démocratique du Congo (PLAMF), a organisé vendredi 14 octobre 2022 à Kinshasa, un atelier d'échanges et de formation sur l'entrepreneuriat féminin. A en croire Jeanne Chantal Kaname, présidente de la PLAMF, cet atelier est organisé dans l'objectif de favoriser davantage l'autonomisation de la femme congolaise dans la société.

En tant que femme leader, Chantal Kamana veut à travers sa structure, la PLAMF, faire de l'entrepreneuriat féminin un véritable tremplin pour l'autonomisation de la femme congolaise. "Nous avons réuni les jeunes filles pour célébrer la journée du 11 octobre dédiée à la jeune fille. Et moi en tant que responsable d'une structure qui encadre des femmes, hors qui dit la femme dit la jeune fille. On dit qu'une femme leader doit aider la jeune fille à devenir aussi un leader. Nous avons mis l'accent sur l'entrepreneuriat, c'est pour booster les jeunes filles, qu'elles se considèrent qu'elles ont une valeur, qu'elles aient confiance en elles, pour créer des activités qui peuvent générer des bénéfices au lieu de rester seulement à la maison, de ne rien faire parce que le monde de l'emploi est saturé, c'est pourquoi nous suscitons aux jeunes, surtout les jeunes filles d'entreprendre pour qu'elles soient un jour valorisées", a-t-elle dit.

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Pour la présidente de la PLAMF, la femme comme la jeune fille peut, avec l'entrepreneuriat, se créer de l'emploi, "et puis elles-mêmes aussi se créent des richesses. Et, l'État congolais a mis en place des programmes, des opportunités quant à ce, en faveur de la jeune femme".

Il y a lieu de signaler que la PLAMF organise ce 29 octobre une journée en rapport avec le cancer de sein et de l'utérus. " Nous avons constaté que nous sommes des femmes, on s'ignore, nous mangeons, nous faisons du n'importe quoi alors qu'il y a le cancer qui est à notre portée. Alors pour prévenir ce cancer-là, c'est pourquoi on s'est dit que nous devons organiser une activité avec les jeunes filles et mamans par rapport à la lutte contre le cancer, que ça soit le cancer de sein, que le cancer de l'utérus ", a signalé la présidente de la PLAMF.

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