Cameroun: En prison depuis 03 mois pour prostitution et diffusion de vidéos porno, Biloa Atangana élargie

19 Octobre 2022

Happy end pour la petite BILOA ATANGANA Christelle. Après quasiment trois mois d'incarcération à la prison centrale de Yaoundé - Kondengui, la jeune fille de 20 ans a été élargie ce mercredi 19 octobre 2022, par la justice camerounaise.

Le le réquisitoire introductif et supplétif a penché en sa faveur. Aussi a-t-elle été élargie sur décision de MPOULE ENONGUE Carine Myriam, présidente du tribunal de première instance (TPI) de Mfoundi centre administratif, dans la région du Centre Cameroun. La sentence a été lue par le tribunal, en présence de sa famille, dont de sa maman, ainsi qu'un public venu nombreux.

La celle qui avait avoué vouloir marcher sur les traces de plusieurs femmes des réseaux sociaux devenues riches et célèbres, et couramment appelées influenceuses, a été favorisée par des circonstances attenantes. La prévenue avait un casier judiciaire néant ; elle est en en proie à la déperdition morale, et devra de ce fait, suivre une thérapie psychologique et psychopathologique dans une formation sanitaire appropriée. La fragilité et la vulnérabilité de son jeune âge ont aussi plaidé en faveur de la relaxe de la jeune fille. Il lui a également été recommandé de reprendre le chemin de l'école, afin de bâtir plus solidement sa personnalité sur des bases éthiques et morales.

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Le tribunal a cependant émis une mise en garde : en cas de récidive, BILOA ATANGANA Christelle subira toute le rigueur de la loi du Cameroun en matière de prostitution et de diffusion d'images obscènes.

La petite Christelle devra encore passer un ou deux jours en prison, le temps que les frais d'amende et depens fixés par le tribunal soient payés, et versés au trésor public, et les formalités de levée d'écrou au greffe de la prison centrale de Yaoundé - Kondengui, remplies. Dans tous les cas, la justice camerounaise a, comme suivi, la voix de l'opinion publique qui souhaitait la relaxe pure et simple de la jeune fille, arguant qu'il s'agissait d'une justice à deux vitesses qui, permet aux femmes célèbres et fortunées de parler de leurs ébats sexuels sur les réseaux sociaux et dans des livres, sans être inquiétées, quand certaines de ces femmes aux mœurs dissolues, ne sont tout simplement pas invitées par l'État du Cameroun, aux frais du contribuable.

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