Le plan d'un ancien député du Menabe de tuer sept personnes, vient d'être démasqué. Il a dans sa ligne de mire, le procureur de la République de Morondava, un maire et cinq autres cibles.
Ses conversations téléphoniques avec un mercenaire ont duré plus d'une heure. Il a fomenté le coup depuis la capitale. " Son fils a été poursuivi. Il avait été cité par un dahalo en tant que complice. Peut-être que cela l'a rendu mécontent.
Nous ne faisons que notre travail, réprimer les infractions. Certes, le danger est là, mais cela ne nous amènera pas à renoncer à notre devoir. Nous nous en remettons à Dieu ", réagit le chef du parquet de Morondava, Narcisse Andrianirina, joint au téléphone, hier. " Ce n'est pas parce que nous sommes terrorisés que nous allons quitter cette ville. Non ", affirme-t-il, péremptoire. La direction de la police judiciaire de la Gendarmerie aurait été saisie de l'enquête.
Pourtant, elle avoue qu'elle n'a pas encore reçu de plaintes. La femme du présumé cerveau, députée en exercice, n'était pas en mesure de nous en parler. Contactée trois fois, hier, elle a affirme : " Je suis encore occupée. Je vous rappellerai plus tard. "