La localité de Maboya sur la route qui relie les villes de Beni et Butembo au Nord-Kivu a été attaquée dans la nuit de mercredi à jeudi 20 octobre. Au moins 7 personnes, dont une religieuse agent de santé et au moins un malade, ont été tués lors de l'attaque ayant visé la localité, des commerces et des structures de santé, selon les autorités.
Des opérations de ratissage de l'armée sont en cours, selon son porte-parole, le capitaine Anthony Mwalushay. Ces attaques sont, selon lui, consécutives à la pression exercée par l'armée aux rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF).
" Juste après l'évasion de la prison des Butembo, l'ennemi a commencé d'abord à radicaliser ses évadés et à les former à devenir jihadistes. Pendant tout ce temps, nous sommes en train de les traquer, il y a les opérations partout, parce que l'ennemi n'est plus fixe. L'ennemi est en train de fuir parce qu'il y a une pression militaire. Malheureusement, dans sa fuite, il a besoin de nourriture, il a besoin de médicaments parce qu'il enregistre aussi des blessés dans ses rangs. C'est pourquoi vous avez vu ce qui s'est passé à Maboya, où l'ennemi a pillé plus de 4 boutiques et s'est attaqué aux structures sanitaires pour avoir des produits pharmaceutiques. Nous avons dépêché les renforts de Beni vers Maboya et arrivés sur place, l'ennemi avait déjà pris la fuite. Nous avons commencé la poursuite contre l'ennemi. Au moment où je vous parle, nous avons déjà arrêté 4 terroristes. Nous avons même arrêté l'un de Monsieur qui a orienté les terroristes et ses supplétifs dans ces villages pour opérer. "