Pour la 21e édition du Marché du cinéma et de l'audiovisuel africain (Mica) qui se tiendra du 26 février au 3 mars 2023, à Ouagadougou, le comité d'organisation vient de lancer l'appel à candidatures à tous les réalisateurs et cinéastes africains. La date limite pour le dépôt de candidatures est fixée au 15 janvier 2023.
Le Mica 2023 offrira aux professionnels du cinéma africain un marché de films et un marché de coproduction, à savoir des stands professionnels au pavillon Mica, l'inscription des sociétés et des films au catalogue officiel du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), des salles pour les conférences, des tables-rondes et des rencontres thématiques, des échanges B to B. Le marché international du cinéma et de l'audiovisuel africain est un des maillons essentiels du Fespaco qui met en relation les acheteurs internationaux et les vendeurs d'œuvres cinématographiques et audiovisuelles africaines. Cet espace sera animé par des plateformes de diffusion, d'une part, et des productions et distributions de films africains, d'autre part. Son but est de favoriser les transactions selon les nouveaux modèles économiques de l'industrie cinématographique.
Comme l'indique le comité d'organisation, les inscriptions des films pour cette édition du Mica se feront uniquement en ligne. Cette étape entre dans le processus de la digitalisation qui est un moyen très économique. " L'inscription est très importante. Aucune inscription ne sera acceptée dans nos bureaux. Et nous travaillons, à l'instar de nombreux festivals, pour faire les inscriptions en ligne. Nous sommes permanemment connectés pour recevoir les inscriptions des producteurs ", a expliqué Alex Moussa Sawadogo, directeur général du Fespaco.
Le Mica est l'un des marchés les plus dynamiques du continent et, pour le comité d'organisation, il est aussi important que le Fespaco, en plus de son caractère festif, mette aussi l'accent sur l'aspect économique.
Créé en 1983, soit quatorze ans après le Fespaco, le Mica est né de la volonté des professionnels du cinéma et de l'audiovisuel du continent, souvent confrontés à un manque d'espace pour la promotion de leurs œuvres ou d'avoir un marché autonome et propre aux films africains.
