Les résultats de l'enquête menée par la Commission nationale de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques (CNTR), concernant la gestion du fonds covid-19 et du fonds national de solidarité, sont révélateurs des dysfonctionnements persistants dans le fonctionnement de certaines structures. Cet audit dénote le caractère peu orthodoxe dans la gouvernance, notamment au sein des administrations de l'Etat.

Face au tableau peu reluisant dépeint par la CNTR, l'on peut considérer que l'exigence de transparence et de responsabilité dans la gestion des enveloppes spéciales et subventions allouées dans le cadre des projets et programmes doit être mise en application.

Il ressort de l'observation faite par la commission que le problème réside dans une absence de transparence au niveau réglementaire et structurel due en partie à la faible connaissance des textes ainsi qu'au manque de conformité aux normes en vigueur. Résoudre ces défaillances appelle à une prise de conscience de la notion de responsabilité par les commis de l'Etat.

Pour ce faire, la tenue à Brazzaville du Forum des inspections générales d'Etat d'Afrique et institutions assimilées témoigne de l'intérêt des pouvoirs publics de rappeler la nécessité de disposer d'une administration performante et respectueuse de la notion de gouvernance. Le but étant de relever les défis de la transparence à travers des actions politiques garantissant une utilisation saine des ressources publiques.