Fanalamanga mise sur des nouvelles espèces de bois qui poussent vite. Une technique avantageuse puisqu'ils pourront être utilisés dans leur production.
L'augmentation des besoins en matière de bois contraint la société Fanalamanga à planter de nouvelles espèces de bois capables d'être exploitées rapidement. Parmi elles, nous avons l'eucalyptus hybride ou " kininina Safiotra". " Cette nouvelle espèce est issue de deux types d'eucalyptus, le premier est l'eucalyptus candice visible du côté de la RN2 et à Manjakandriana. Le second est l'eucalyptus urophylla, qui pousse rapidement.
Ce type d'arbre a été planté avec les partenaires de la société Fanalamanga ", indique Manjaka Rivo, technicien au sein du groupe. Ce type d'eucalyptus a été planté sur plusieurs hectares. " Fanalamanga dispose de 1470 Ha de terrain où l'eucalyptus hybride a été planté. Une collaboration a été effectuée entre le département phyto végétal auprès du ministère de l'Agriculture pour un essai de plantation ", enchaîne le responsable. Contrairement au bois de pin qui ne peut être exploité qu'après une vingtaine d'années, Il peut être mis à profit après 5 à 7 ans lorsqu'il remplit les conditions minimales d'exploitabilité. " On peut tirer avantage puisqu'il nous faut que quelques années avant de pouvoir utiliser les bois issus de l'eucalyptus hybride ", indique l'ingénieur. Par ailleurs, le polonia est également une des espèces exploitables rapidement.
Prévention du feu
Face au feu de brousse qui fait rage, les mesures de protection des bois plantés ont été renforcées.
La société détient près de 200 000 Ha de réserves de forêts. " Le reboisement au sein de la société se divise en deux parties. La première se situe dans les pépinières et l'autre partie mise sur la régénération naturelle via les graines ", indique Hasinarivo Tantely, directeur de production, commerciale et marketing. La présence des charbonniers clandestins qui entrent dans les zones de Fanalamanga augmente le risque de feu dans les sites du groupe. Les risques de propagation de feu ont été réduits grâce à des sensibilisations et un partenariat avec les autorités locales. " Parmi les actions de prévention des risques, nous avons quatre camions pompiers et des kits préventifs avec les huit cent treize formés. Les animateurs villageois ont leur rôle à jouer dans le cadre de cette lutte ", indique Arisaina Ranandraina, directeur des ressources humaines.