Madagascar: Énergie et hydrocarbures - La grogne du secteur privé

Devenue à la mode depuis quelques temps, la transition énergétique reste un défi. Madagascar peine à gérer la situation actuelle qui semble dépasser certains responsables.

La grogne commence à monter du côté du secteur privé qui subit de plein fouet la mauvaise gestion et certains problèmes techniques au niveau de la Jirama même si ce dernier veut montrer qu'une réelle réforme est déjà en marche. Justifiée par le " Mada Raid " effectué par son premier responsable qui, qu'on le veuille ou non, constitue une dépense de plus pour son département. La journée mondiale de l'énergie qui se déroule ces 21 et 23 octobre est l'occasion d'aborder ce sujet.

Du " délestage normal " au " délestage spécial ", les premiers responsables de l'énergie ont fait parler d'eux depuis qu'ils ont occupé ce poste. Des nouveaux vocabulaires que la population n'a pas connus depuis 60 ans. À cela s'ajoute une autre expression, le " Carburant frelaté ". Déjà aux oubliettes, il semble qu'aucune mesure n'est jusqu'à ce jour prise par l'OMH même si des stations services ont été impliquées dans cette affaire. Le silence du ministre en dit long. La population s'indigne car les gros poissons arrivent toujours à s'en sortir, au détriment des simples employés, comme lors des vols de gasoil au sein de la Jirama.

Leitmotiv du ministre depuis son arrivée dans son département, le projet Sahofika sera installé sur le fleuve Onive et aura une capacité de 192 MW, extensible jusqu'à 300 MW et bénéficiera du Réseau interconnecté Antananarivo-Toamasina et Fianarantsoa. Le coût total de l'investissement pour ce projet s'élève à 900 millions d'euros, incluant les frais financiers, et il semble perdre de la vitesse tout comme le projet Volobe. Un bilan devrait être dressé sur la mise en place des nouveaux barrages hydroélectriques. Et cela pourrait ne pas être en faveur du ministre et de son équipe.

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