Le directeur général de Côte d’Ivoire Energies (Ci-Energies), Noumory Sidibé et son homologue de la « Liberia Electricity Corporation » (Lec), Monie Captan, ont signé, vendredi 21 octobre 2022, à Abidjan, une convention d’achat d’énergie du Libéria à la Côte d’Ivoire, en présence notamment du ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Mamadou Sangafowa et son homologue libérien, Gesler Murray. A – t-on appris de sources officielles à Abidjan.
Selon lesdites sources qui rapportent les propos du Dg Sidibé, il s’agit d’un contrat de fourniture d’énergie de type Take or Pay (Top) d’une durée de trois ans renouvelables d’accord parties à partir de la 2ème année, à travers lequel la Côte d’Ivoire livre de l’énergie au Libéria d’une puissance de 25 Mw, avec un enlèvement d’énergie de 17 Gwh en 2022, 25 Mw et 141 Gwh en 2023, et enfin 50 Mw et 424 Gwh en 2024,
Il devait être signé dans la foulée des contrats d’achat d’énergie avec « nos frères de la Guinée et de la Sierra Leone », courant « 30 novembre et 1er décembre 2021 », a-t-il expliqué, précisant que « la signature du contrat avec la Libéria (Lec) n’a pu avoir lieu à ces dates à cause de quelques ajustements qui étaient nécessaires, notamment concernant quelques spécificités sur les quantités d’énergie et les conditions d’entrée en vigueur ». Ces conditions sont désormais établies, (…), s’est félicité le directeur général de CI-Energies, non sans préciser que « ces contrats sont signés dans le cadre de l’interconnexion Côte d’Ivoire-Liberia-Sierra Leone-Guinée qui prévoit dans un premier temps, la fourniture d’énergie électrique depuis la Côte d’Ivoire à ces trois pays à travers le réseau de transport Transco Clsg, partir du poste 225 Kv de Man ».
Pour Noumory Sidibé, l’aboutissement du long processus de négociation débuté depuis juin 2020 est « le fruit de la collaboration entre les équipes de CI-Energies et de la Cie avec l’ensemble de nos partenaires du système d’échanges d’énergie électrique ouest africain (Eeeoa), de l’Autorité de régulation régionale du secteur de l’électricité (Arrec), de Tranco Clsg et des institutions financières internationales.
Il a souligné la grande responsabilité que chaque partie doit assumer pour l’atteinte des objectifs visés par le projet Clsg, rassurant que « pour notre part, nous nous tenons disponibles et résolument engagés à assurer le bon fonctionnement de ce puissant outil de coopération régionale qu’est le projet Clsg, en veillant au respect des engagements pris par la partie ivoirienne.