A l'invitation du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, président en exercice de la Communauté Économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), la capitale de la République démocratique du Congo (RDC) abrite, ce 25 octobre, la deuxieme session extraordinaire de la Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de cette organisation sous-régionale.

Consacré exclusivement au processus de transition politique en République du Tchad, dans le cadre du Conseil de paix et sécurité de l'Afrique centrale (Copax), le sommet extraordinaire de Kinshasa connaîtra la participation des représentants des onze pays membres de la CEEAC ainsi que du président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat.

Voulu en présentiel, ce deuxième sommet extraordinaire devrait aboutir à la désignation d'un médiateur de la CEEAC en vue d'accompagner le processus politique du Tchad, selon une source proche de l'organisation. Outre le président Mahamat Idriss Deby, les présidents Denis Sassou N'Guesso du Congo et Faustin Archange Touadera de la Centrafrique ont confirmé leur présence à Kinshasa aux côtés de leur homologue Félix Tshisekedi. Depuis lundi matin, des délégations arrivent au fur et à mesure. La délégation de la Commission de l'Union africaine et celle du vice-président du Burundi ont été les premières à fouler le sol congolais.

A noter que ce sommet intervient dans un contexte particulier marqué par la situation sécuritaire trouble au Tchad, le conflit en Ukraine, mais aussi par la montée de tension entre la RDC et le Rwanda.

Créée en 1983 à Libreville, la CEEAC regroupe le Gabon, l'Angola, le Cameroun, le Congo, la RDC, la Guinée équatoriale, le Rwanda, le Burundi, la République centrafricaine, Sao Tomé et Principe, et le Tchad. La RDC assure la présidence tournante de cette organisation depuis janvier dernier.