La nouvelle série télévisée sénégalaise " Terranga ", qui sera diffusée, à partir de ce lundi 24 octobre, sur les chaines de Canal, plonge au cœur d'une rivalité familiale entre les Guèye et les Sidibé. Cette production, qui se décline en 8 épisodes de 45 minutes, se déroule aussi sur fond de scandale environnemental. Les deux premiers épisodes ont été projetés, vendredi soir, en avant-première, au Canal Olympia de Dakar.
Dans un petit village du Sénégal, une maladie mystérieuse cause des morts. Cette pandémie qui a commencé depuis trois ans, emporte régulièrement des vies chez les jeunes comme chez les vieilles personnes. C'est la panique, des interrogations légitimes se posent, sans réponses.
Le dispensaire de la contrée est quotidiennement envahi par un flux de malades. Bientôt, il n'y aura plus de place pour les patients. À la tête de la structure sanitaire, l'infirmière Aïssa est débordée. Elle s'efforce, au-delà même des limites du possible, à sauver ses malades et à trouver une réponse à cette inquiétante infection.
Le village est sous-surveillance. Des prélèvements sur les malades sont envoyés à la capitale pour comprendre la cause de cette pandémie qui pourrait bien être liée à un scandale écologique provenant, soit de l'exploitation d'un domaine agricole local, soit des pratiques peu orthodoxes d'une entreprise de recyclage de déchets électroniques.
Dans son domaine agricole " Terranga ", Seg Guèye, utilise des pesticides interdits pour booster son rendement, tandis que Mansour Sidibé, boss de Sané Electronics recycling, creuse, parfois, la terre pour enterrer des tonnes de déchets électroniques dont il n'a plus besoin... Mais le travail d'un lanceur d'alerte anonyme sur le Net permet d'ouvrir des pistes intéressantes. Appelé Ricochet, ce jeune homme mène une sérieuse enquête et lève peu à peu un petit coin du voile sur ce scandale écologique.
En attendant de trouver une réponse scientifique à la maladie et aux morts, les villageois, en plus de déplorer l'inertie des autorités, évoquent les esprits. Pour eux, ils sont peut-être maudits par ces esprits.
8 épisodes de 45 minutes
La nouvelle série " Terranga " dont les deux premiers épisodes ont été projetés, vendredi soir, en avant-première, au Canal Olympia de Dakar, met en exergue les conflits familiaux, l'écologie et la recherche de l'identité. Ici, deux grandes familles s'affrontent malgré leurs liens forts bâtis dans le passé. Entre le clan Guèye et celui des Sidibé, la guerre est totale. Seg Guèye et Mansour Sidibé, deux frères de sang, se détestent, " sans que personne ne sache vraiment pourquoi ". Leur rivalité constitue la trame de cet opus. Celui-ci, avec des comédiens 100 % sénégalais, des thématiques universelles, des sujets d'actualité, un contenu qui accroche... est partie pour intégrer le lot des productions audiovisuelles à succès de ces dernières années qui font la fierté du cinéma sénégalais.
Avec un total de 8 épisodes de 45 minutes, " Terranga " sera diffusé à partir de ce lundi 24 octobre sur les chaines de Canal.
D'après le producteur de la série, l'idée de faire ce genre de film a germé en 2016. " À l'époque, j'avais envie de faire une vraie série sénégalaise qui sera présentée à l'international. Un moment, j'avais aussi envie de raconter notre histoire, de montrer nos traditions et coutumes, notre manière de vivre ", explique Bassirou Ndiaye, Directeur de production à Keewu Production. C'est après qu'il proposera cette idée au coréalisateur du film, Cyril Sebas Diop. Ils se mirent aussitôt à écrire. Dans cette production, l'on coupe un peu avec ce qu'on a l'habitude de voir, ces dernières années, dans les séries sénégalaises : les plans redondants de la capitale, Dakar.
" Terranga " offre un décor qui allie la campagne et la ville. Les tournages de la série ont été réalisés dans la région de Saint-Louis, à Toubab Dialaw, Ngékhok et Dakar où le producteur a pris le temps de faire un travail de " cross-boarding " (association de plans de travail). Ce film, dont le choix de langue est le français pour toucher le maximum et mieux exporter le produit à l'international, a mobilisé plus de 2000 personnes. Cette série de Canal+ Original est coréalisée par Angèle Diabang et Cyril Sebas Diop.
