Congo-Kinshasa: Budget 2023, contre-attaque des FARDC contre le M23 et consorts, Le Centre - Germain Kambinga félicite Félix Tshisekedi et le Gouvernement Sama Lukonde !

interview

*Très généralement, il choisit des moments historiques pour livrer sa lecture des faits sur l'évolution de la situation globale de la RD. Congo. Hier, en effet, alors que le Premier Ministre est annoncé au Parlement, pour la présentation du Budget 2023 chiffré à 14,6 milliards USD, Germain Kambinga Katompa, Leader du Regroupement Politique Le Centre, félicite, cette fois-ci, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et l'ensemble du Gouvernement que dirige Jean-Michel Lukonde Kyenge pour de nouvelles performances engrangées dans le cadre de la mobilisation des recettes internes ainsi que pour tous les efforts en cours de réalisation à la suite des négociations avec les Institutions de Breton Woods. Il l'a dit et répété dans une interview accordée exclusivement à La Prospérité.

Depuis quelques jours, l'accalmie observée sur le théâtre d'opérations a cédé aux affrontements entre les Fardc et le M23 et consorts. Que vous inspire ce regain de tension alors que la main du Chef de l'Etat, Félix Antoine Tshisekedi, demeure tendue, conformément au processus de Nairobi et de Luanda?

Les affrontements au niveau de la partie Est de notre pays ont effectivement repris. Il faut noter que le nouveau commandement militaire qui a été mis en place, et ces opérations quelles que soient les responsabilités que les uns et les autres voudraient dégager par communiqué interposé, conforte la conviction de tous les patriotes sur la nécessité de voir Bunagana revenir sous l'entière responsabilité du gouvernement de a République qui, de par la Constitution, a la responsabilité du maintien de l'intégrité territoriale. Nous ne pouvons pas en tant que patriotes dire autre chose qu'encourager nos forces armées à faire preuve de courage et d'abnégation, pour qu'effectivement, la force soit à la République et que la République gagne ce combat qui lui est imposé par le Rwanda, par le M23 interposé.

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A ce propos, faut-il le rappeler, avec un budget record, et pour cela, le gouvernement du Premier Ministre Sama Lukonde doit être félicité, il ne s'agit pas ici, de la politique politicienne mais bien, des chiffres précis, des chiffres clairs. Nous avons 14,6.000.000.000 USD. Cela veut dire que nous avons un pays fort et puissant. Une partie de ce budget doit en priorité, au-delà de toutes les autres urgences, être affectée à la question de la sécurisation de la partie Est de notre pays et surtout, à la résolution de ce conflit.

Un groupe armé constitué des rebelles stipendiés par les voisins ne peut pas être plus fort qu'une nation qui fait ce type de record économique et financier. Moi, je suis réconforté lorsque je vois un budget de ce niveau-là, j'encourage donc le Premier Ministre qui est le dépositaire de la vision du Président de la République à accompagner les forces armées par un financement régulier et la mise en œuvre d'une stratégie de défense qui correspondent aux enjeux et la loi de programmation militaire qui est en train de terminer son parcours de mise en œuvre. Nous avons de notre côté des moyens disponibles, il faut sérier donc les priorités pour faire en sorte que nos félicitations vis-à-vis du gouvernement Sama Lukonde dans le cadre de l'augmentation de ce budget se traduisent par des actes de pouvoir, et le premier acte de pouvoir, c'est la dotation conséquente de nos forces armées, de nos forces de sécurité pour la mise en minorité des capacités nocives de toutes ces forces stipendiées par l'étranger. Le Congo est un grand pays, nous avons un budget qui est en croissance et cela doit se traduire par une force militaire conséquente.

Les Fardc promettent de défendre la souveraineté nationale jusqu'au bout. Est-ce qu'elles ont les moyens nécessaires pour neutraliser toutes ces forces négatives ?

Dès le départ, le point de vue du Centre a toujours été très clair. Nous avons proposé un plan de salut national dans lequel nous mettons en articulation une stratégie pour permettre à la République démocratique du Congo de se mettre au diapason de la problématique. A ce niveau, nous avons dit qu'il faut à la disposition de nos forces armées, un milliard de dollars par an. Le Budget, nous l'avons félicité plus haut est de 14,6.000.000.000 USD, félicitations au gouvernement Sama Lukonde, une fois encore. Cela veut dire que nous avons les moyens d'être à la hauteur de la problématique. Un milliard de dollars assis sur le tabouret à trois pieds suivants : le renfoncement des capacités opérationnelles, le recrutement bien sûr, il s'agit des ressources humaines au niveau de l'armée et de leur entretien ; le deuxième pied de ce tabouret, c'est ce qui concerne le renseignement et, d'une manière générale, le renseignement militaire qui doit être au niveau et à la hauteur de la problématique. Et, le troisième pied, c'est celui de la diplomatie et de la communication en situation de guerre : il faut renforcer les capacités opérationnelles et financières de notre diplomatie visible et secrète.

Il faut renforcer les capacités de notre communication de guerre. Lorsque nous aurons atteint en la faveur du nouveau budget qui est 14,6.000.000.000 USD un exploit comme nous ne cessons de le répéter, nous aurons ainsi atteint le niveau critique d'efficacité en termes de répartition budgétaire qui permettra à la République démocratique du Congo de retrouver sa dignité. C'est à cette seule condition que notre armée dont nous ne pouvons douter nullement de la volonté patriotique de défendre le territoire, sera à la hauteur de défendre le territoire. Faut-il le rappeler qu'hypocritement, ces groupes armés sont soutenus par nos voisins qui sont envieux des richesses de la République démocratique du Congo et pour qui, une RDC faible est une option vitale, une RDC forte, c'est le rétablissement des équilibres géopolitiques et géoéconomiques qui les handicapent parce que cela fait plus de vingt-ans qu'ils sont, par des raccordements frauduleux, attachés à la République démocratique du Congo et à ses richesses qui luisent leur économie souterraine.

Au-delà de la solution militaire visiblement engagée, y a-t-il d'autres voies pacifiques de sortie de crise? Lesquelles ?

Dans le plan de salut national proposé par Le Centre, il y a quelque temps, lorsque nous disons un milliard émargeant au budget de l'Etat annuellement pour la question de la sécurité, il y a un volet que nous avons dit précédemment lié à la diplomatie et un autre lié également à la communication. Ce sont des moyens pacifiques. Mais, cette diplomatie doit être une diplomatie avec des véritables moyens de négociation, avec une présence permanente dans toutes les instances et partout où il y a ces types de débats. Nous devons pouvoir affronter les yeux dans les yeux les diplomates des autres nations pour leur présenter, par tous les mécanismes diplomatiques universels, leur intérêt à voir la République démocratique du Congo debout et forte. Faut-il le rappeler, et c'est cela la responsabilité de la diplomatie nouvelle que nous pouvons rêver avec le budget que nous avons dorénavant.

C'est une diplomatie qui présenterait le sérieux d'une nation qui est à l'avant-garde de tous les enjeux à venir : la révolution numérique, la transition énergétique et la guerre des loups. Voilà la RDC de demain, voilà pourquoi notre diplomatie doit être forte, voilà ce qui peut constituer, en réalité, une stratégie diplomatique d'isolement de l'économie mafieuse et souterraine structurée depuis vingt-ans autour des richesses de la République démocratique du Congo, mais pour y arriver, c'est un travail de fond, diplomatique et professionnel qui doit être fait, et c'est là la solution. Bien sûr, certains ou d'aucuns vous parleront des négociations directes avec des rebelles, avec des pays voisins mais tout cela ne peut être que subordonné à un équilibre ou à un rapport des forces qui doit d'abord être à notre faveur, militairement et géo-économiquement. Si nous arrivons à structurer ce rapport de force en notre faveur, nous pouvons être sûrs que toutes négociations ou toutes discussions qui pourraient être entamées auraient pour conclusion, un avantage établi pour la République démocratique du Congo. C'est cela la vision du Centre et c'est cela notre vision.

Cette escalade de la violence à l'Est, plus précisément au Nord et Sud-Kivu, persiste également en Ituri et, même, à Kwamouth, aux portes de Kinshasa. En tant qu'acteur politique majeur, leader du Regroupement Le Centre, quelles sont les pistes de solutions pour parvenir à la paix durable ? Dialogue, négociations, remaniement du gouvernement, réformes de l'armée ?

Vous avez décrit un climat général tout à fait éruptif : la guerre à l'Est, les conflits communautaires en Ituri, à Kwamouth à un jet de pierre de Kinshasa, les incompréhensions ou les aspérités de l'environnement politique lié au processus électoral à venir avec les contestations qui sont faites par une certaine opposition de la composition des différentes institutions devant accompagner le processus. Tout cela plante le décor d'une situation qui nécessite un regard attentif de la part de ceux qui nous dirigent. Nous, au niveau du Centre, nous pensons que, bien-sûr, le Président de la République doit tendre la main, cela est notre première proposition, tendre la main pour rétablir un climat de confiance. Deuxièmement, nous pensons, par ailleurs, qu'il ne serait pas opportun d'opérer un changement de gouvernement. Parce que s'il faut aller dans un débat sur le changement du Premier Ministre, cela va nous entraîner dans un étirement ; en termes de temps pour la résolution des problématiques. Nous savons comment ça fonctionne au Congo. Mais, entre les deux extrêmes, c'est-à-dire, le changement du Premier Ministre et la main tendue du Président de la République, il y a un juste milieu qu'il faut pouvoir trouver pour préserver les différentes obligations qui impliquent aujourd'hui la nécessité de la protection de la partie Est de notre pays et la nécessité de l'organisation des prochaines élections dans le délai constitutionnel.

Nous nous pensons que le Président de la République doit tendre la main pour créer un climat de confiance, mais nous pensons également qu'il faut éviter toute initiative qui a tendance à justifier par un étirement des problématiques discursives, le délai constitutionnel lié à l'organisation du processus électoral. Parce que si aujourd'hui, dans ce débat-là, faudra-t-il, au préalable, acter et accepter tous qu'il n'y a pas d'élections en 2023 ? Comme pour l'essentiel, nous sommes tous pour qu'il y ait élections en 2023, il faut donc trouver le juste milieu entre la nécessité d'une main tendue du Président de la République et le maintien de l'exécutif gouvernemental parce que la question ici n'est pas le "ôte-toi de là que je m'y mette", mais bien-sûr, la nécessité de rétablir un climat de confiance, d'organiser réellement des élections démocratiques et transparentes et d'assurer aux peuples, la respiration démocratique dont ils ont besoin pour exprimer leurs sanctions négatives et positives à l'endroit des dirigeants.

Sous ce climat sécuritaire maussade, les jours passent et l'exigence constitutionnelle d'organiser les nouvelles échéances électorales s'impose. Denis Kadima promet un calendrier au mois de novembre prochain. Est-ce un trompe l'œil ou une fuite en avant ? Quels sont les préalables pour la tenue des élections crédibles, transparentes et démocratiques?

Denis Kadima est grand professionnel, nous l'avons dit lors de la présentation de notre plan de salut national qu'il était de notre point de vue très difficile de lui trouver une alternative crédible ne serait-ce que du point de vue de la technicité. Faut-il le rappeler, le président de la CENI est une référence internationale. Il suffit de faire le tour de certains pays de l'Afrique australe et même, de l'Afrique de l'Ouest pour vous rendre compte du niveau de technicité qui lui est reconnue.

Donc, c'est un bon président de la CNI. Maintenant, il faut créer un climat de confiance, et pour créer un climat de confiance, la proposition du Centre est la suivante : nous avons dit, le maintien du président de la CENI et de son équipe déjà coptée par des différentes composantes, la modification urgente de la loi pour intégrer les différentes forces politique absentes, nous pensons au groupe de Fayulu, nous pensons au groupe du FCC de M. Kabila, l'Ancien Président de la République, nous pensons au groupe de M. Moïse Katumbi et de quelques forces périphériques qui apporteraient également leur contribution en termes de vigilance et assureraient une transparence et un retour à la confiance. Nous pouvons le faire, nous avons résolu des problèmes plus complexes, dix, douze, treize, vingt membres, ça ne changerait rien au fonctionnent de la CENI pour autant que l'équipe qui est là peut continuer à se concentrer et on leur adjoindrait, par le changement rapide de la loi, de nouvelles unités qui sont des yeux et des oreilles des forces politiques qui, pour l'instant, se méfient et crient urbi et orbi à la fraude anticipée.

Nous pensons également que tout ce processus ne peut aboutir que s'il y a, au préalable, un échange direct entre les forces politiques et sociales et le Président la République. Faut-il rappeler que ces consultations du Chef de l'Etat ne seront pas une nouveauté durant ce mandat. Il l'a fait pour la création de ce qu'ils ont appelé l'Union sacrée qui a abouti à la mise en œuvre d'un processus de verticalisation de la gestion de la République en rapport avec les attributs constitutionnels du Chef de l'Etat. Aujourd'hui, il est le Chef de l'Etat, il a désigné son Premier Ministre, il a mis en place son gouvernement, il est le maître à bord. C'était ça l'objectif. Si on a pu le faire pour cet objectif-là, pourquoi ne le ferions-nous pas pour cet objectif qui est encore plus sublime, qui est celui de l'apaisement du climat sociopolitique préalable à une cohésion nationale rendue nécessaire par la guerre qui nous a imposée dans la partie Est, mais aussi, par la veille, en toute sérénité, que nous impose le processus électoral en perspective pour l'année 2023. Donc, nous, notre recette, c'est maintien de l'équipe de la commission électorale nationale indépendante, tout en y ajoutant des éléments des groupes politiques qui, n'ont pas leurs représentants, je parle de groupes politiques les plus significatifs et qui devraient d'ailleurs, au regard de la loi, être représentés mais qui n'y sont pas pour des questions de méfiance. Leur adjoindre des gens, par une modification de la loi et ensuite, donnerait la possibilité, pour le Président de la République, de rencontrer des principales forces politiques pour baliser les aspérités et les divergences.

Le Premier Ministre présente un budget de 14,6 milliards USD au Parlement. Quelle est votre grille de lecture en tant qu'économiste? Gonflement des chiffres ou performances réalistes et réalisables ?

Nous l'avons dit précédemment et nous tenons à le souligner de la façon la plus décomplexée en tant qu'économiste que le Premier Ministre Sama Lukonde qui est le dépositaire de la vision du Chef de l'Etat mérite à cet égard nos sincères félicitations. Parce que lorsqu'un budget augmente de cette façon-là, quelles que soient les explications que l'on voudrait rendre naturelles des choses, il ne s'agit jamais d'une génération spontanée, il s'agit toujours d'un effort de gouvernance et de rigueur dans la mise en œuvre d'un certain nombre des politiques publiques en matière économique et financière pour atteindre ce type de résultat ne serait-ce qu'au niveau de la collecte.

La DGI a excédemment bien fait son travail, l'OFIDA certainement également, le Ministère des finances a assuré un bon encadrement, sous le leadership du Premier Ministre. Donc, de ce point de vue-là, nous ne pouvons que les féliciter. Nous ne pensons pas, par ailleurs, qu'il s'agisse d'un gonflement des chiffres parce que ce qu'il faudrait savoir, c'est que très peu de gens, peut-être pas avisés, savent que la République démocratique du Congo est en programme avec le Fonds monétaire international, disons avec les institutions de Breton Woods dans l'ensemble. Sur le volet social avec la Banque mondiale et sur l'encadrement économique et financier avec le Fonds monétaire international qui suivent donc de très près. Qu'il s'agisse de la construction du budget de la République en termes de perspectives de l'énoncée des chiffres de la croissance, ce sont des paramètres qui sont présentés par le gouvernement, contre-vérifiés par ces institutions et le gouvernement qui, en toute logique, ne prendraient pas le risque de maquiller les chiffres pour des raisons de propagande politique.

Nous nous félicitons, à haute voix, le gouvernement de la République avec son Premier Ministre Sama Lukonde. Pour cela, nous ne pouvons que leur souhaiter une application objectivée de ce budget avec des priorités sériées, selon les urgences la sécurité, le social et bien entendu, le processus électoral. N'oublions pas que des chiffres, sur le plan économique, ce sont des fonds qui sont mobilisés, c'est autant d'argent qui permettent de ramener autant d'arguments qui permettent de ramener le débat politique de la politique politicienne vers la politique concrète, c'est-à-dire, celle liée au fonctionnement réelle de la cité, de la nation. Ne dit-on pas qu'un bilan politique sans résultats économique, c'est de la démagogie ? Ici, nous avons des chiffres qui sont présentés et c'est autour de ces chiffres-là que devrait restructurer le débat. Que l'on soit de l'Opposition comme nous ou de la majorité comme eux. Nous, nous constatons que le budget était en ressources propres ou en exécution globale, il y a encore deux ans à moins de six milliards et que là, nous avons atteint, pour l'année qui est en train de s'écouler un budget de plus de onze milliards, et avant la date échue, donc fin de l'année 2022. Aujourd'hui, nous avons une projection de 14,6.000.000.000USD, donc nous constatons à ce niveau-là.

Maintenant, il faut qu'il y ait une plus grande symétrie entre ce résultat positif et la perception que les populations ont à se faire de ces résultats et là, il s'agit de l'amélioration de l'efficacité de la dépense publique. Et c'est à cet exercice que nous invitons le gouvernement. Nos priorités à nous, c'est la sécurité, nos priorités à nous, c'est le social, les élections, mais nous ne devons pas oublier le niveau général d'investissements. Parce que si nous nous investissons, nous nous assurons de l'augmentation du budget et, au minimum, de son maintien pour les années qui viennent. Il ne faudrait pas que ces résultats soient en termes constatés comme étant une conclusion liée à une bonne saison économique avec l'augmentation des cours, mais qu'à terme, cela puisse se confirmer par les véritables investissements qui se maintiennent. Parce que cela offre les véritables perspectives à notre pays et peut-être que dans les années qui viennent, si nous continuons, nous pouvons atteindre des budgets critiques de 60 ou 70 milliards, ce qui correspondra un peu plus aux besoins réels de notre économie et de notre population.

Avez-vous un message fort à adresser à la nation congolaise et à la Communauté Internationale pour sortir la RDC du bourbier ?

Nous ne pouvons à ce niveau, en tant que patriote, que nous arrêter sur la bonne nouvelle du budget, notre pays dont on ne parle que sur les mauvaises nouvelles. Aujourd'hui, c'est que malgré les attaques de nos voisins, on a une situation économique qui s'améliore. La problématique dorénavant, c'est comment tirer une meilleure partie de cette augmentation budgétaire et de cette amélioration économique pour que les populations puissent reconnaître qu'il y a une stricte symétrie entre l'amélioration de la situation économique et l'amélioration de leur propre niveau de vie. Nous parlons ici, en problématique vue quantitativement et qualitativement. Quantitativement : ce sont des infrastructures sociales en proportion raisonnable du nombre des populations. Qualificativement : c'est l'amélioration, d'une manière générale, des services publics rendus à la population, et l'amélioration de leur pouvoir d'achat.

Lorsqu'on regarde ce budget, nous ne pouvons, à notre niveau, souhaiter qu'au Premier Ministre Sama Lukonde qui est dépositaire de la vision du Chef de l'Etat, de comprendre cela parce que si nous nous arrêtons à une présentation simple des choses, le schisme entre la classe politique et la population va s'accentuer et ouvrir la porte à tous les extrémismes. Nous sommes un groupe Centriste, lorsqu'une situation se présente, l'analyse modérée qui est la nôtre, c'est la présentation d'une situation avec objectivité ; les points positifs et les limites. Les points positifs : le budget a augmenté jusque-là, c'est la qualité de la dépense publique et la qualité de la redistribution qui doit être, non pas, égalitaire mais, équitable. C'est cet exercice difficile qui doit être du gouvernement Sama Lukonde pour l'année 2023. Et nous ne pouvons espérer que dans l'intérêt supérieur de la nation, qu'ils entendent ce message et qu'ils fassent le travail tel qu'au sortir de l'exercice budgétaire 2023, la reddition du compte puisse nous donner l'image d'une redistribution plus équitable.

 

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