La directrice générale de Carrefour International, Heather Shapter, a effectué une visite de terrain à Kédougou le week-end, pour rencontrer le personnel du projet Damcam (ma voix, ma santé) et visiter quelques réalisations dudit projet.
Elle ainsi salué, "le travail extraordinaire " de Damcam qui travaille sur les questions de santé sexuelle et reproductive grâce au financement de Carrefour International.
KEDOUGOU-Heather Shapter était accompagnée du représentant régional - Afrique de l'Ouest de Carrefour International, Babacar Samb. "Je suis au Sénégal dans le cadre d'une conférence et j'ai décidé de venir à Kédougou pour rencontrer toute l'équipe de Damcam (ma voix, ma santé) et voir tout le bon travail qu'ils font. J'ai vu une équipe passionnée, avec beauté de volonté d'améliorer la situation ici" a indiqué Heather Shapter, directrice Générale de Carrefour International. Faisant ainsi allusion aux efforts consentis et résultats engrangés par Damcam sur les questions de santé sexuelle et reproductives dans la localité.
À Bandafassi où elle s'est rendue pour la visite du laboratoire d'apprentissage mobile mis en place par Damcam, elle a partagé: "c'était vraiment génial de voir des adolescents apprendre beaucoup avec les laboratoires d'apprentissage mobiles. Et il y a beaucoup de possibilités de répliquer le modèle et d'avoir plus de résultats, plus d'impacts". En clair, les laboratoires d'apprentissage mobiles ont été mis en place par Damcam pour permettre aux adolescents et adolescentes, un meilleur accès à la bonne information sur la santé de la reproduction et pour une meilleure sensibilisation de la cible.
L'équipe a aussi saisi l'occasion pour faire une visite de courtoisie au préfet du département de Kédougou. En se félicitant de la rencontre avec le préfet Thierno Souleymane Sow, la directrice générale de Carrefour international, Heather Shapter a tenu à remercier et saluer les autorités administrative et locale ppur leur engagement "extraordinaire" à tous les niveaux pour l'impact du projet dans la zone.
Pour sa part, le Préfet Thierno Souleymane Sow a confié que le projet Damcam a compris que pour les questions culturelles, pour les pratiques culturelles, il faut communiquer, informer, sensibiliser les communautés pour arriver à leur faire accepter, leur faire approprier ces phénomènes de santé. "Pour des pratiques séculaires, il faut une longue communication pour leur faire accepter la nouvelle donne. Et Damcam est entrain de faire un travail extraordinaire dans ce sens. Damcam est à la périphérie, dans les coins les plus reculés pour sensibiliser et les agents travaillent à une démocratisation de l'information et des outils sur les questions de santé sexuelle et reproductive. C'est un projet sérieux qui fait un travail de terrain excellent dans la région de Kédougou" a-t-il témoigné.
Pour le tout "l'encrage institutionnel ne cause pas de problème à Kédougou. On est constamment appuyé par l'administration territoriale qui a toujours rehaussé plusieurs de nos activités par leur présence. Et le préfet est un grand facilitateur par rapport à tout ce que nous faisons avec la communauté" a tenu à partager de son côté aussi, le directeur du projet Damcam, Dr Abdoulaye Fall.
