Ile Maurice: Publication d'une info d'un shelter - L'état de l'enfant est critique

L'activiste social Bruneau Laurette est accusé d'avoir enfreint le Right to privacy sous la Children's Act en diffusant une partie de l'occurrence book d'un shelter sur son compte Facebook. Le directeur du shelter a porté plainte au poste de police de Grand-Baie après avoir vu le poste de l'activiste. Si c'est la fuite d'information qui fait encore une fois l'objet de plainte, le fond du problème, c'est l'état de santé de l'enfant. Or, celui-ci est critique. Un sergent de police et une policière se sont rendus à l'hôpital pour le constater.

Bruneau Laurette avait écrit : "Mme Kalpana mon prodwir enn kopi ou 'occurrence book' ou shelter kot enn nourison finn rétrouv li ICU, Ou kapav dir nou ki kalifi- kasion ou bann staf éna? Sirtou si sa bann 'newcomers'-la sé bann azan politik? Eski sé bann azan politik? É ki zot responsabilité dan saki fini pasé?" Dans sa déposition, le directeur ajoute que le nom de quatre de ses employés et celui d'un nourrisson qui avait été emmené à l'hôpital ont été diffusés. Le plaignant a déclaré que tout incident est signalé au shelter. La déclaration a été donc insérée dans ledit livre des événements. Personne n'a accès au livre à l'exception du personnel du foyer.

Un sergent de police avait rapporté, au nom du directeur, que le 9 septembre, le personnel de la CDU avait pris en charge une petite fille née à l'hôpital SSRN le 27 juillet. La mère étant alcoolique et l'enfant n'étant pas déclarée au bureau du service civil, elle a reçu le nom de 'S' et elle a été placée au shelter. Dans l'après-midi du 19 octobre, l'enfant était malade et une care-giver s'est occupée d'elle. Plus tard dans la nuit, elle a eu la diarrhée. Le 21 octobre, l'enfant a reçu du lait et s'est endormie.

%

Mais, pendant la nuit, une care-giver a remarqué que l'enfant était malade et faible et avait également des difficultés à respirer. Elle a été emmenée à l'hôpital SSRN, le 22 octobre, dans la matinée, où elle a été admise à l'unité de soins intensifs. Le 24 octobre, le directeur s'est rendu à l'hôpital SSRN, où il a rencontré le médecin traitant de l'enfant, qui a déclaré que l'état de santé de l'enfant était critique et qu'elle était sous ventilation artificielle.

Une enquête a été menée par la police de Grand-Baie. Le directeur du centre a donné des détails concernant l'enfant. Elle a été abandonnée par sa mère à l'hôpital SSRN. Elle a été admise dans le service des soins intensifs suite à des antécédents de diarrhée et maladie cardiaque.

Le 24 octobre, la police a interrogé deux care-givers mais elles ont nié avoir eu connaissance de la fuite du document. Elles ont volontairement produit leurs téléphones portables qui ont été sécurisés pour enquête.

Le registre des événements du centre a aussi été sécurisé. Un photographe et un dessinateur ont pris des photos et des croquis.

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.