Alors que les pressions extérieures ont arraché à la junte au pouvoir à Conakry la durée de 24 mois, les politiques et autres acteurs de la société civile à Labé ont offert leurs avis sur la question et y affichent une prudence sensible.

Dans les rangs de l'UFDG, le responsable des jeunes de la fédération de Labé, Younoussa Baldé veut prendre l'annonce avec des pincettes:

Ce n'est pas à la satisfaction des partis politiques oi de notre coalition que les démarches là ont été utilisées, c'est comme si aujourd'hui, le CNRD veut dire qu'on a sacrifié les treize premiers mois.

Si après tout la CEDEAO décide d'accompagner ce delai, on posera alors nos conditions pour qu'il y ait une inclusion dans cette transition... >>

Algassimou Lamine Diallo responsable d'une frange de la société civile parait plus conciliant:

<<C'est le lieu et le moment aussi d'interpeller tous les acteurs sociopolitiques qu'on puisse épuiser les 10 points de la transition... >>

Autre politique qui s'est exprimé à propos de ce delai annoncé, Samba Camara du RPG AEC qui ne trouve pas à redire sur la durée des 24 mois annoncée mais qui était dérangé par la navigation à vue qui caractérisait la gestion de cette période d'exception jusque là par le CNRD.