Luanda — L'athlète paralympique angolaise de Jiu-jitsu brésilien, Osleny Thomas, catégorie des -48 kg, est la référence de l'équipe nationale, qui dispute du 29 de ce mois au 8 novembre, le Championnat du monde, à Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis Uni).
Amputée du bras droit (classe T46), la combattante de 20 ans devient la première femme paralympique du pays à concourir dans une épreuve du genre, à l'heure où la deuxième place obtenue par l'équipe nationale de football pour les amputés en Turquie est toujours célébrée.
Osleny Thomas, qui concourt en interne avec des athlètes olympiques, a débuté sa carrière en 2017, ayant déjà officiellement participé à deux compétitions, appelées AJP de Benguela et Luanda.
L'équipe nationale, qui a reçu mardi le drapeau angolais des mains de la ministre de la Jeunesse et des Sports, Palmira Barbosa, s'est rendue le même jour sur la scène de la compétition et devrait participer à l'événement avec 20 athlètes de Jiu-jitsu brésilien et 12 traditionnels.
Parmi les traditionnels, le champion d'Afrique Daniel Sango se démarque (+94kg), réalisé lors de l'édition 2014 (Tunisie), Afrique du Sud (2015), RDC (2020) et Angola (2022).
Chez le Brésilien, soulignons les frères Hélio Caio (60kg) et Heliane Caio (+63kg), médaillée de bronze à la Coupe du monde 2021, dans le même pays.
