Des aéronefs de l'armée nigérienne ont détruit des refuges de jihadistes sur un site clandestin d'orpaillage proche de Tamou, à la frontière avec le Burkina Faso. L'armée affirme y avoir tué sept jihadistes.
Les jihadistes ont été délogés d'une forêt par deux hélicoptères de l'armée nationale au cours d'un ratissage terrestre et aérien dans le parc animalier W. Ces opérations faisaient suite à l'attaque du poste de police de Tamou où deux policiers ont trouvé la mort. Pourchassés par air et par terre, selon une source sécuritaire, les terroristes se sont dirigés vers un site d'orpaillage clandestin très actif.
Selon le communiqué du ministère de la Défense nationale, l'ennemi clairement caractérisé par les reconnaissances aériennes avait été repéré en train de transporter dans des hangars des matériels pris lors de l'attaque du poste de police de Tamou. L'ordre a alors été donné immédiatement aux aéronefs de détruire les ennemies et leur hangar refuge. Le bilan officiel est de sept tués et 24 blessés, admis dans les hôpitaux de la préfecture de Say et Niamey.
Une enquête pour établir les liens des blessés avec les terroristes
À la question de savoir si toutes ces victimes sont des jihadistes, une source au ministère de la Défense précise : " Même pour les 24 blessés, nous allons déclencher une enquête pour établir leurs liens avec les terroristes ".
Ces frappes aériennes ont été beaucoup commentées sur les réseaux sociaux. À la Défense nationale, le ministre Alkassoum Indattou félicite et encourage ses hommes sur le terrain. Selon plusieurs observateurs, le site aurifère situé sur la rive droite du fleuve Niger et frontalier du Burkina Faso sert très souvent de refuge aux terroristes.