Dakar — Le président de la République a évoqué, mercredi, à Dakar, la nécessité d'intensifier la relance de l'économie nationale par une "mise en œuvre optimale" de la nouvelle stratégie de développement du secteur privé.
"Le président de la République a évoqué la nécessité d'intensifier la relance de l'économie nationale par la mise en œuvre optimale de la nouvelle stratégie de développement du secteur privé", écrit le ministre, porte-parole, Abdou Karim Fofana, dans le communiqué du Conseil des ministres.
Le contenu de cette "stratégie" doit faire l'objet d'un large partage, sous la supervision du Premier ministre, avant sa validation d'ici à la fin de l'année, selon le texte.
Macky Sall a également demandé au gouvernement de renforcer "le dispositif incitatif d'amélioration de l'environnement des affaires pour mobiliser davantage des investissements directs étrangers".
Le Conseil présidentiel de l'investissement doit, en vue de la relance de l'économie nationale, avoir "un nouveau format", ajoute le communiqué du Conseil des ministres, sans aucune précision.
Il faut aussi "finaliser le projet de Code des investissements".
"Le président de la République a souligné la place primordiale à accorder au contenu local (... ) dans la stratégie de développement du secteur privé et à la valorisation de la commande publique comme instrument de soutien aux entreprises", lit-on dans le texte.
Le contenu local renvoie à l'implication de la main-d'œuvre locale dans le sous-secteur des hydrocarbures (pétrole et gaz) et les mines.
Macky Sall a invité le Premier ministre et les ministres chargés des Finances, de l'Economie et des Petites et moyennes entreprises à consolider les relations de l'Etat avec le secteur privé national.
Il leur a demandé aussi de "bâtir une politique dynamique de financement innovant de l'économie" en s'appuyant sur "l'écosystème bancaire national et (... ) la mutualisation des actions du Fonds de garantie des investissements prioritaires".
La Banque de l'habitat du Sénégal, La Banque agricole et la Banque nationale de développement économique doivent y contribuer, selon le communiqué du Conseil des ministres.