Financement occulte ! Ce sujet revient sur le tapis à moins d'un an de l'élection présidentielle. En effet, des questions commencent à se poser sur les comportements des acteurs politiques de ces derniers temps. Des candidats potentiels et des potentiels candidats multiplient déjà les descentes sur terrain et se lancent dans des opérations de charme souvent très coûteuses. Certains partis disposent même d'un véritable trésor de guerre afin d'affronter la compétition qui s'annonce rude. Hier, à l'hôtel Colbert, le Service de renseignement financier de Madagascar ou SAMIFIN a exprimé sa volonté d'enquêter spécifiquement sur ce financement lors de la prochaine élection.

Les sources de financement de certains, ou même de l'ensemble, des partis politiques deviennent un sujet qui échappe à une grande majorité de l'opinion. Selon les informations fournies par Mamitiana Rajaonarison, directeur général du SAMIFIN, il peut y avoir un risque de blanchiment d'argent dans les fonds qui seront utilisés lors de l'élection. Il va se pencher sur la question. Dans le même temps, on constate que la pression des organisations de la société civile, à l'exemple de Transparency International Initiative Madagascar, pour faire voter une loi sur les financements utilisés par les partis politiques lors des élections se renforce.