Malanje (Angola) — L'usine de décorticage du riz, construite il y a dix ans par la société Angocentric Malanje Industrial, dans le Pôle de développement industriel de Quinguila, à la périphérie de la ville de Malanje, est actuellement inopérante faute d'argent pour achever les travaux.

L'entreprise, d'une capacité de bousculer 56 tonnes de riz/jour, occupe une superficie de 4 hectares, et dispose d'un investissement de cinq millions de dollars américains financé par la Banque angolaise de développement (BDA).

L'information a été fournie mercredi par le représentant de l'usine, Angelino Miguel dos Santos, qui a souligné qu'il fallait plus d'un milliard de kwanzas pour démarrer l'unité.

"Nous avons des équipements d'écorçage de l'usine, mais nous sommes actuellement au point mort en raison d'un manque de financement.

Ce qui est fait, c'est pratiquement 75% ", a-t-il dit, ajoutant que les 25% restants dépendront du financement.

Il a expliqué que des contacts sont en cours avec la BDA, afin de renforcer le financement précédent en vue de terminer le montage de l'usine.

Il a informé que le projet comprend la création d'une ferme pour la culture du riz dans la municipalité de Luquembo, dans une zone de cinq mille hectares mise à disposition par le gouvernorat de Malanje pour garantir la pérennité de l'usine.

Avec le fonctionnement de l'usine, a-t-il dit, une partie de l'employabilité des jeunes et du panier de la ménagère à Malanje serait résolue.

L'usine a des bureaux, une cafétéria et des résidences pour les employés, entre autres compartiments.

Les initiatives des familles paysannes de Malanje projettent pour l'année agricole en cours 2022/2023 la production de plus de 300 000 tonnes de céréales, dont du riz.

Les municipalités de Cahombo, Cambundi-Catembo, Luquembo et Quirima, province de Malanje, disposent de conditions naturelles et de champs fertiles pour la production de riz à grande échelle.