Rien ne doit empêcher la tenue des élections en 2023. La stabilité des institutions est le gage du développement ou de l'éclosion longtemps attendue de la République démocratique du Congo.
L'administration Félix Tshisekedi en est consciente. Normalement, les élections doivent se tenir au mois de décembre 2023, conformément à la Constitution de la RDC. C'est l'année qui marque la fin du mandat du Président Félix Tshisekedi. Ce dernier est au pouvoir depuis janvier 2019. Cependant, les doutes se multiplient au sein de la population congolaise quant à la tenue et à la crédibilité de ces élections à venir. Si certains sont optimistes, d'autres par contre demeurent pessimistes. Pourtant, à maintes reprises, le Président de la République et la CENI ont confirmé plusieurs fois cette réelle volonté d'organiser le scrutin.
Le successeur de Joseph Kabila a réitéré sa ferme volonté d'organiser les élections en 2023. Ses propos ont redonné de l'espoir à plusieurs Congolais qui étaient sceptiques. Cependant, il est allé loin, jusqu'au point de dénoncer une main noire qui, selon lui, essaye de tout saboter.
Ces forces obscures en République démocratique du Congo qui ne veulent pas des élections en RDC, renforcent l'existence d'une main noire qui veut tout saboter.
Trop d'obstacles sur la voie des élections. Primo, l'absence de calendrier électoral. Secundo, les moyens financiers insuffisants et enfin tertio, contestation de l'opposition par rapport à la nomination de Denis Kadima à la tête de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), les opposants pensent que Kadima est au service de l'actuel Président. Qu'à cela ne tienne, la centrale électorale devra se mettre au travail pour baliser le chemin de ces joutes électorales. Tout devrait être fait dans la transparence. Inclusivité oblige, le Gouvernement Sama Lukonde doit accorder son attention particulière à la défense en vue de permettre que ce grand rendez-vous soit tenu pour tous les congolais repartis dans les 145 territoires. Rien ne va arrêter la RDC à annuler ou reporter le scrutin. Pas de sabotage !
