Madagascar: Jirama - Le pire est-il derrière nous ?

Les usagers de la Jirama ne sont pas encore totalement tirés d'affaires, mais après la période noire qu'ils ont connue, la situation est devenue beaucoup plus tolérable.

Les délestages n'ont pas disparu, mais chaque secteur doit subir une part du calvaire provoqué par l'insuffisance de l'alimentation du réseau électrique. La promesse du chef de l'État de permettre aux Malgaches de ne plus souffrir de ces coupures intempestives n'a pas été respectée, mais il faut se résigner et s'adapter. Mais comme l'a annoncé le président au CCI, tous nos désagréments auront totalement disparu en 2027 quand tous les projets en cours seront réalisés. Il n'a pas précisé que ce serait durant son deuxième mandat, mais tout le monde l'aura bien sûr compris.

Jirama : le pire est-il derrière nous ?

Les responsables de la Jirama ont, au cours de ces derniers mois, entendu leurs oreilles siffler sous l'avalanche de récriminations et de propos peu amènes qu'on leur a adressés. Les pannes et dysfonctionnements des réseaux électriques et du circuit d'alimentation en eau potable se sont multipliés, provoquant la colère des consommateurs.

Pour un certain nombre d'entre eux, il s'agissait d'une perte d'activité qui leur a coûté très cher en termes de revenus. Les excuses et les explications n'y ont rien fait, mais le mal engendré ne pouvait pas être effacé. Les usagers ont fini par se résigner, de guerre lasse. Ils ont fini par comprendre que la société d'État ne pouvait pas offrir plus que ce qu'elle avait en sa possession. On sait qu'elle devait apurer des dettes importantes. Le mauvais fonctionnement des groupes de la centrale hydroélectrique a une fois de plus perturbé le programme d'un arrêt progressif du délestage.

L'annonce de travaux de réparation du groupe IV a été accueillie dans une certaine indifférence. Mais lorsque les responsables ont parlé d'une longue coupure pour terminer les réparations, il n'y a pas eu de grands mouvements de protestation. Quatre jours après, un léger mieux a été constaté. Les dirigeants de la Jirama affirment que le pire est derrière nous. On ne peut que souhaiter que cela soit vrai.

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