Les forces armées nigériennes et leur principal allié, la force française Barkhane, ont mené quinze opérations conjointes dans l'ouest à la frontière avec le Mali, une zone soumise à une forte pression des groupes armés terroristes. Une trentaine de jihadistes présumés ont été arrêtés.
Ces opérations militaires des forces spéciales nigériennes et de la force française Barkhane ont duré quatre mois, de juillet à octobre. Elles ont été conjointement planifiées et conduites à la frontière du Mali.
Selon un communiqué de l'état-major des armées nigériennes, ces opérations ont permis de détruire plusieurs points logistiques et des moyens roulants appartenant à des jihadistes présumés, dans cette zone frontalière du Mali soumise à de fortes pressions des groupes jihadistes. Des armes et des munitions, ainsi que des moyens de communication ont été saisis.
L'état-major précise qu'une trentaine de suspects ont été interpellés.
Ces opérations conjointes des deux armées pendant la dernière saison de pluie ont contribué, dit-on, à l'instauration d'un climat de sérénité ayant favorisé la reprise des activités agropastorales. Elles ont également permis d'effectuer des distributions de vivres et de consultations médicales gratuites dans la zone concernée.
Toujours selon le communiqué, le chef d'état-major des forces armées nigériennes, le général Salifou Modi, a salué le bilan positif des opérations ainsi que la bonne collaboration avec Barkhane : 1730 soldats français sont déployés au Niger. Ces soldats appuient leurs collègues nigériens dans le cadre de la lutte contre le terrorisme où, depuis 2017, des groupes jihadistes liés à al-Qaïda et au groupe État islamique menacent le Niger.