La livraison d'huile lourde sur le marché local continue. Sans tenir compte des aléas de ces derniers jours. Annoncée d'une manière officielle le 7 octobre, la livraison des produits extraits du gisement de Tsimiroro par Madagascar Oil se poursuit auprès des unités industrielles de transformation implantée dans la région du Vakinankaratra.
En prévision de la saison de pluies qui va compliquer davantage le transport sur la RN1 bis, un bourbier en devenir, une route nationale qui n'a la moindre allure d'une telle dénomination, Madagascar oil prévoit de doter de ses clients de réservoirs suffisants pour pallier à toute rupture éventuelle et momentanée des livraisons. Ce recours à l'utilisation de l'huile lourde de Tsimiroro démontre déjà son intérêt pour les industries consommatrices.
Outre une qualité supérieure reconnue et avérée, avec à un taux de soufre de 3% , les industriels constatent la diminution des coûts de maintenance et d'entretien. Puisque les temps d'arrêt ont été réduits de manière significative. Certaines industries usagères notent un gain jusqu'à 10% par rapport aux sources d'énergie conventionnelles disponibles. Ceci rappelle une fois encore les résultats probants des tests effectués en 2016 à la centrale thermique de Mandroseza où les gains étaient encore plus importants. Maintes fois évoquée pour être la solution adéquate aux problè-mes énergétiques, Tsimiroro constitue une manne salutaire pour l'économie nationale en ces temps moments de tourmente et d'incertitude. Le bloc de Tsimiroro pourrait alors devenir le cœur de la stratégie énergétique du pays , toujours tributaire des cours mondiaux du baril du pétrole.
Bien entendu, la réhabilitation de la RN1 bis reliant Maintirano à Tsiroanomandidy, passerait comme la première condition pour concrétiser un tel schéma directeur. Mada-gascar oil s'y attèle déjà. En tout cas, Madagascar Oil s'attend à reprendre la production l'année prochaine, le temps que le stock actuel d'environ 20 000 tonnes s'épuise par les achats des clients locaux. Cette reprise de la production sera une étape décisive de développement vers les 9 000 tonnes produites par mois au bout de 18 mois et 30 000 tonnes sur 30 mois avec la perspective, cette fois-ci, d'une première exportation. Des projections tout à fait dan les cordes de Madagascar oil