Au terme de trois sessions de tribunes d'échange qu'elle a organisées récemment à KInshasa, dans la commune de Kinsenso, à l'intention des jeunes écolières de 5e et 6e des humanités sur le rôle social des médias auprès des élèves, l'Association congolaise des femmes journalistes de la presse écrite (Acofepe) a lancé un appel pour leur accès à une information de qualité.

Les tribunes d'échange ont été organisées en marge de la célébration de la Semaine mondiale de l'éducation aux médias et à l'information, avec l'appui technique et logistique du centre Carter, des Affaires mondiales du Canada à travers le programme Voix et leadership des femmes, la Monusco et Internews. L'Acofepe, représentée par sa présidente, Grâce Ngyke, et le Réseau des femmes leaders pour l'accès à la parole ont, à travers une déclaration rendue publique, formulé des recommandations aux différents acteurs pour améliorer l'accès des élèves, en général, et des jeunes filles, en particulier, aux médias et à l'information.

Aux professionnels des médias, il leur a été recommandé d'améliorer la qualité du contenu des informations destinées à la consommation du grand public, particulièrement celles devant contribuer à l'éducation surtout des jeunes filles et d'exploiter les thématiques sur les droits humains avec un accent particulier sur les droits de la femme.

Pour sa part, le ministre de la Communication et Médias est appelé à veiller au respect du droit à l'information ; du code d'éthique et déontologie journalistique et à la qualité de l'information diffusée.

L'Acofepe et le Réseau des femmes leaders pour l'accès à la parole ont recommandé au ministre de l'Enseignement primaire, secondaire et technique de renforcer les corps éducatifs sur les notions des droits humains et les droits de la femme ; d'organiser des programmes de session culturelle abordant les thématiques de l'égalité des sexes et des droits fondamentaux des femmes; de faciliter la collaboration entre les organisations des droits des femmes et les corps éducatifs pour sensibiliser régulièrement les élèves aux questions de droits humains et d'initier des cours sur la connaissance de la consommation des médias.

Par la même occasion, Grâce Ngyke a lancé un appel pressant à tous ses partenaires techniques et financiers à soutenir son "initiative et continuer d'appuyer les sessions des tribunes d'échange avec les élèves dans les communes urbano-rurales de la ville de Kinshasa pour la promotion de l'égalité des sexes et la promotion des droits fondamentaux des femmes".